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| Meilleur bombardier allemand en 1940, le Ju-88 composait encore le gros des effectifs en 1944 |
... "Le Führer ne s'inquiète pas de la taille des bombardiers, mais bien de leur nombre !", affirmait Hermann Goering à qui voulait l'entendre.
En conséquence, et après quelques timides expérimentations dans le domaine du bombardier lourd quadrimoteur, l'Allemagne nazie - nous l’avons vu - a préféré se lancer à corps perdu dans la production de bombardiers moyens bimoteurs, plus économiques, plus faciles à construire en masse,... et jugés mieux à même d’appuyer l’action des troupes au sol.
En additionnant tous les Dornier 17/217,Heinkel 111 et autres Junkers 88/188/388 construits de 1937 à 1944, les usines allemandes vont ainsi livrer quelque 27 000 bombardiers, ce qui, même en soustrayant de ce nombre ceux fabriqués, ou convertis, pour la reconnaissance, le transport ou encore la chasse de nuit, représente tout de même une force de frappe impressionnante, que le Führer, ulcéré par les bombardements britanniques sur Berlin, est bien résolu à utiliser contre Londres !
En novembre 1943, lors d’un discours à Munich, Hitler a d’ailleurs lancé à l’assistance que "l’Heure de la Vengeance est venue ! Même si, aujourd’hui, nous ne pouvons atteindre l’Amérique, Dieu merci, il existe au moins un pays ennemi que nous pouvons attaquer" (1)
Mais le problème, c’est que, faute de fusées V-1 ou de V-2, toujours en développement, la seule manière pratique d’attaquer ce pays ennemi, en l’occurrence l’Angleterre, est de recourir, pour l’essentiel,... à ces mêmes bombardiers moyens bimoteurs qui, malgré leur nombre et leurs qualités, n’ont jamais pu pallier l'absence des véritables bombardiers lourds (que Britanniques et Américains vont pour leur part construire à 16 000 et 32 000 exemplaires !), et qui, du reste, ont déjà lamentablement échoué lors du Blitz de 1940-1941...
(1) Fana de l’Aviation, avril 2014, page 18
En conséquence, et après quelques timides expérimentations dans le domaine du bombardier lourd quadrimoteur, l'Allemagne nazie - nous l’avons vu - a préféré se lancer à corps perdu dans la production de bombardiers moyens bimoteurs, plus économiques, plus faciles à construire en masse,... et jugés mieux à même d’appuyer l’action des troupes au sol.
En additionnant tous les Dornier 17/217,Heinkel 111 et autres Junkers 88/188/388 construits de 1937 à 1944, les usines allemandes vont ainsi livrer quelque 27 000 bombardiers, ce qui, même en soustrayant de ce nombre ceux fabriqués, ou convertis, pour la reconnaissance, le transport ou encore la chasse de nuit, représente tout de même une force de frappe impressionnante, que le Führer, ulcéré par les bombardements britanniques sur Berlin, est bien résolu à utiliser contre Londres !
En novembre 1943, lors d’un discours à Munich, Hitler a d’ailleurs lancé à l’assistance que "l’Heure de la Vengeance est venue ! Même si, aujourd’hui, nous ne pouvons atteindre l’Amérique, Dieu merci, il existe au moins un pays ennemi que nous pouvons attaquer" (1)
Mais le problème, c’est que, faute de fusées V-1 ou de V-2, toujours en développement, la seule manière pratique d’attaquer ce pays ennemi, en l’occurrence l’Angleterre, est de recourir, pour l’essentiel,... à ces mêmes bombardiers moyens bimoteurs qui, malgré leur nombre et leurs qualités, n’ont jamais pu pallier l'absence des véritables bombardiers lourds (que Britanniques et Américains vont pour leur part construire à 16 000 et 32 000 exemplaires !), et qui, du reste, ont déjà lamentablement échoué lors du Blitz de 1940-1941...
(1) Fana de l’Aviation, avril 2014, page 18
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