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| Berlin et Hitler : debout jusqu'aux derniers instants de la guerre |
... le 31 mars 1944, la Bataille aérienne de Berlin s’achève donc sur un échec sans appel : même si de nombreuses industries ont été touchées à des degrés divers, même si près de 8 000 Berlinois ont été tués, et plus de 800 000 autres métamorphosés en sans-abris lors de cette campagne qui a également coûté plus de 500 appareils et quelque 3 700 aviateurs au Bomber Command, le Reich est néanmoins toujours debout, et toujours aussi décidé à poursuivre la lutte !
Dans les années à venir, les défenseurs de Harris - il s’en trouve encore aujourd’hui - s’empresseront toutefois de souligner, non sans raison, que cette campagne de bombardements a tout de même ralenti la production de guerre ennemie, qu’elle a également coûté très cher à la Luftwaffe en appareils et, surtout, en pilotes expérimentés, qu’elle a contraint Hitler à rapatrier à l’Ouest un nombre sans cesse croissant de canons et d’avions jusque-là déployés à l’Est contre l’Armée rouge,... et aussi qu’à cette étape de la guerre, la Grande-Bretagne, aussi complètement que vainement engluée devant la Ligne Gustave et une Bataille d’Italie voulue par Churchill (1), ne pouvait pas faire grand-chose d’autre contre le Reich et au profit de Staline.
Mais l’échec du "tout aérien" n’en est pas moins complet : dans le camp allié plus personne - sauf peut-être Harris lui-même ! - n’imagine en effet que les bombardiers seront en mesure de remporter la guerre,... ni même de véritablement la raccourcir !
Et c’est d’autant plus vrai que toute action entraînant forcément une réaction, cette infernale succession de bombardements lancés contre Berlin a inévitablement poussé Hitler mais aussi le peuple allemand tout entier à exiger à leur tour une succession tout aussi infernale de bombardements contre Londres !
Reste à en trouver les moyens...
(1) Saviez-vous que... La Bataille d’Italie
Dans les années à venir, les défenseurs de Harris - il s’en trouve encore aujourd’hui - s’empresseront toutefois de souligner, non sans raison, que cette campagne de bombardements a tout de même ralenti la production de guerre ennemie, qu’elle a également coûté très cher à la Luftwaffe en appareils et, surtout, en pilotes expérimentés, qu’elle a contraint Hitler à rapatrier à l’Ouest un nombre sans cesse croissant de canons et d’avions jusque-là déployés à l’Est contre l’Armée rouge,... et aussi qu’à cette étape de la guerre, la Grande-Bretagne, aussi complètement que vainement engluée devant la Ligne Gustave et une Bataille d’Italie voulue par Churchill (1), ne pouvait pas faire grand-chose d’autre contre le Reich et au profit de Staline.
Mais l’échec du "tout aérien" n’en est pas moins complet : dans le camp allié plus personne - sauf peut-être Harris lui-même ! - n’imagine en effet que les bombardiers seront en mesure de remporter la guerre,... ni même de véritablement la raccourcir !
Et c’est d’autant plus vrai que toute action entraînant forcément une réaction, cette infernale succession de bombardements lancés contre Berlin a inévitablement poussé Hitler mais aussi le peuple allemand tout entier à exiger à leur tour une succession tout aussi infernale de bombardements contre Londres !
Reste à en trouver les moyens...
(1) Saviez-vous que... La Bataille d’Italie
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