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| L'Opération Gomorrhe, ou la Bible comme référence et prétexte à l'Annihilation... |
... dans la Bible, Gomorrhe est, tout comme Sodome, une grande ville sur laquelle Dieu déchaîne le feu du ciel en raison de l’impiété et de l’extrême perversion de ses habitants.
Dès le départ, le fait que le futur Bombardement de Hambourg ait été baptisé Opération Gomorrhe augure donc mal de l’avenir de ses habitants,... d’autant qu’en sus de l’emploi des Windows, le dit raid marquera une autre première : celle de l’engagement conjoint de bombardiers américains, qui achèveront de détruire de jour ce que leurs homologues britanniques auront déjà détruit de nuit, Harris ayant en effet obtenu, pour ce "grand coup" qu’il espère "décisif", le soutien des appareils de la 8ème Air Force !
Mais parler du "Bombardement de Hambourg" est cependant réducteur, puisqu’en pratique, ce n’est pas un bombardement, mais bien une série de bombardements, qui vont se succéder durant plusieurs jours sur cette grande ville allemande de plus d’un million et demi d’habitants, dont l’importance ne le cède qu’à Berlin.
L’idée est en effet de ne pas laisser aux Allemands, et en particulier à leurs pompiers et équipes de secours, une seule minute de répit, mais au contraire de les matraquer sans relâche, si possible 24 heures sur 24, histoire de marquer les esprits et de maximiser destructions et victimes, et ce dans le but avoué de convaincre chaque citoyen du Reich, du haut en bas de l’échelle sociale et politique, et en quelque endroit où il réside, de la totale futilité de poursuivre la lutte.
Dans sa directive du 27 mai 1943, Harris ne fait d’ailleurs pas mystère de ses intentions, soulignant au contraire, et en toute transparence, que "la Bataille de Hambourg ne peut être remportée en une seule nuit. On estime qu'au moins 10 000 tonnes de bombes seront nécessaires pour accomplir ce nettoyage" (sic). "Afin de parvenir à un effet maximum des raids aériens, la ville doit être exposée à une attaque continue" (...) "Le but est de détruire Hambourg"
Dès le départ, le fait que le futur Bombardement de Hambourg ait été baptisé Opération Gomorrhe augure donc mal de l’avenir de ses habitants,... d’autant qu’en sus de l’emploi des Windows, le dit raid marquera une autre première : celle de l’engagement conjoint de bombardiers américains, qui achèveront de détruire de jour ce que leurs homologues britanniques auront déjà détruit de nuit, Harris ayant en effet obtenu, pour ce "grand coup" qu’il espère "décisif", le soutien des appareils de la 8ème Air Force !
Mais parler du "Bombardement de Hambourg" est cependant réducteur, puisqu’en pratique, ce n’est pas un bombardement, mais bien une série de bombardements, qui vont se succéder durant plusieurs jours sur cette grande ville allemande de plus d’un million et demi d’habitants, dont l’importance ne le cède qu’à Berlin.
L’idée est en effet de ne pas laisser aux Allemands, et en particulier à leurs pompiers et équipes de secours, une seule minute de répit, mais au contraire de les matraquer sans relâche, si possible 24 heures sur 24, histoire de marquer les esprits et de maximiser destructions et victimes, et ce dans le but avoué de convaincre chaque citoyen du Reich, du haut en bas de l’échelle sociale et politique, et en quelque endroit où il réside, de la totale futilité de poursuivre la lutte.
Dans sa directive du 27 mai 1943, Harris ne fait d’ailleurs pas mystère de ses intentions, soulignant au contraire, et en toute transparence, que "la Bataille de Hambourg ne peut être remportée en une seule nuit. On estime qu'au moins 10 000 tonnes de bombes seront nécessaires pour accomplir ce nettoyage" (sic). "Afin de parvenir à un effet maximum des raids aériens, la ville doit être exposée à une attaque continue" (...) "Le but est de détruire Hambourg"
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