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| Le Fairey Battle : un des pires bombardiers de la 2ème GM... |
... 10 mai 1940
Français et Britanniques sont convaincus que les Allemands, quand ils se décideront à attaquer, le feront en envahissant d'abord la Belgique neutre (1), comme ils l'ont d'ailleurs fait en 1914, en application du Plan von Schlieffen (2), et ont donc pris leurs dispositions en conséquence.
Aussi, lorsque, tel que prévu, les dits Allemands, le 10 mai 1940, pénètrent en Belgique, mais également en Hollande (3), s'empressent-ils d'y envoyer des centaines de milliers d'hommes.
Quitte à se battre contre l'Allemagne, autant le faire ailleurs qu'en France...
En Belgique, tout se passe en tout cas relativement bien pour le Reich : dès les premières minutes de cette nouvelle guerre à l'Ouest, neuf des onze chasseurs Hurricane Mark I - les seuls appareils modernes dont dispose l'aviation belge - sont proprement pulvérisés par les bombardiers de la Luftwaffe sur l'aérodrome de Diest-Schaffen, où ils étaient sagement alignés !
Peu après, la quasi-totalité des médiocres bombardiers monomoteurs Fairey Battle dont disposent les Belges sont à leur tour effacés du ciel alors qu'ils mènent une attaque aussi désespérée que mal organisée contre les têtes de pont allemandes sur le Canal Albert.
Mais c'est la prise du Fort d'Eben-Emael, sur ce même Canal Albert, qui constitue l'exploit militaire du moment, lorsque, à la stupéfaction des défenseurs belges, plusieurs centaines de sapeurs d'assaut réussissent à se poser en planeurs sur le toit de l'ouvrage à l'aube du 10 mai, puis à en détruire les coupoles d'observation à l'aide de charges creuses, rendant dès lors le fort aveugle et finalement contraint à la reddition dans l'après-midi du lendemain...
(1) la neutralité belge avait été garantie par la Grande-Bretagne à sa constitution, en 1831
(2) élaboré par le chef d'État-major Alfred von Schlieffen en 1905, ce plan, quelque peu remanié, avait été mis en application une décennie plus tard par son successeur, Ludwig von Moltke
(3) la Hollande était demeurée neutre lors de la 1ère G.M.
Français et Britanniques sont convaincus que les Allemands, quand ils se décideront à attaquer, le feront en envahissant d'abord la Belgique neutre (1), comme ils l'ont d'ailleurs fait en 1914, en application du Plan von Schlieffen (2), et ont donc pris leurs dispositions en conséquence.
Aussi, lorsque, tel que prévu, les dits Allemands, le 10 mai 1940, pénètrent en Belgique, mais également en Hollande (3), s'empressent-ils d'y envoyer des centaines de milliers d'hommes.
Quitte à se battre contre l'Allemagne, autant le faire ailleurs qu'en France...
En Belgique, tout se passe en tout cas relativement bien pour le Reich : dès les premières minutes de cette nouvelle guerre à l'Ouest, neuf des onze chasseurs Hurricane Mark I - les seuls appareils modernes dont dispose l'aviation belge - sont proprement pulvérisés par les bombardiers de la Luftwaffe sur l'aérodrome de Diest-Schaffen, où ils étaient sagement alignés !
Peu après, la quasi-totalité des médiocres bombardiers monomoteurs Fairey Battle dont disposent les Belges sont à leur tour effacés du ciel alors qu'ils mènent une attaque aussi désespérée que mal organisée contre les têtes de pont allemandes sur le Canal Albert.
Mais c'est la prise du Fort d'Eben-Emael, sur ce même Canal Albert, qui constitue l'exploit militaire du moment, lorsque, à la stupéfaction des défenseurs belges, plusieurs centaines de sapeurs d'assaut réussissent à se poser en planeurs sur le toit de l'ouvrage à l'aube du 10 mai, puis à en détruire les coupoles d'observation à l'aide de charges creuses, rendant dès lors le fort aveugle et finalement contraint à la reddition dans l'après-midi du lendemain...
(1) la neutralité belge avait été garantie par la Grande-Bretagne à sa constitution, en 1831
(2) élaboré par le chef d'État-major Alfred von Schlieffen en 1905, ce plan, quelque peu remanié, avait été mis en application une décennie plus tard par son successeur, Ludwig von Moltke
(3) la Hollande était demeurée neutre lors de la 1ère G.M.
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