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| Le Junkers 87, ou le chant des sirènes annonçant la Mort... |
... bien avant tous ses adversaires, l'Allemagne nazie a compris le rôle essentiel de la psychologie dans la guerre moderne, et en particulier dans les démocraties où l'opinion publique fait, et déjà défait, les gouvernements.
Bien plus que Douhet, qui envisageait encore le bombardement des villes avant tout comme un moyen d'annihiler le potentiel industriel de l'adversaire, le Reich entend en effet porter directement atteinte au moral de la population ennemie, en la persuadant que toute résistance est non seulement vaine, mais se traduira de surcroit par d'innombrables morts et des destructions apocalyptiques en plein cœur de ses propres villes.
L'installation d'une sirène - entraînée par une éolienne - sur l'atterrisseur gauche de certains monomoteurs Junkers 87 Stuka relève de la même intention : contrairement aux bombes dont l'appareil est également chargé, la sirène ne tue personne mais annonce à ce point la Mort que des centaines de civils polonais, et bientôt hollandais, belges ou français, et même des pelotons entiers de soldats, plongent dans les fossés ou s'enfuient éperdument dans toutes les directions dès qu'ils l'entendent.
Pour les partisans allemands de ces Bombardements de Terreur, il n'est plus nécessaire d'assiéger les villes, puisque les villes se videront d'elles-mêmes, ou se déclareront ouvertes à la simple annonce de l'arrivée des soldats du Reich millénaire.
Et si elles ne se vident pas assez vite, les bombardements opérés en toute impunité - à cette époque du moins - par la Luftwaffe se chargeront rapidement de précipiter des milliers de réfugiés sur les routes, ce qui ajoutera encore à la pagaille générale, contrariera les mouvements des défenseurs,... et ne fera en définitive qu'accroître la démoralisation des soldats, de moins en moins désireux de se battre.
Bien plus que Douhet, qui envisageait encore le bombardement des villes avant tout comme un moyen d'annihiler le potentiel industriel de l'adversaire, le Reich entend en effet porter directement atteinte au moral de la population ennemie, en la persuadant que toute résistance est non seulement vaine, mais se traduira de surcroit par d'innombrables morts et des destructions apocalyptiques en plein cœur de ses propres villes.
L'installation d'une sirène - entraînée par une éolienne - sur l'atterrisseur gauche de certains monomoteurs Junkers 87 Stuka relève de la même intention : contrairement aux bombes dont l'appareil est également chargé, la sirène ne tue personne mais annonce à ce point la Mort que des centaines de civils polonais, et bientôt hollandais, belges ou français, et même des pelotons entiers de soldats, plongent dans les fossés ou s'enfuient éperdument dans toutes les directions dès qu'ils l'entendent.
Pour les partisans allemands de ces Bombardements de Terreur, il n'est plus nécessaire d'assiéger les villes, puisque les villes se videront d'elles-mêmes, ou se déclareront ouvertes à la simple annonce de l'arrivée des soldats du Reich millénaire.
Et si elles ne se vident pas assez vite, les bombardements opérés en toute impunité - à cette époque du moins - par la Luftwaffe se chargeront rapidement de précipiter des milliers de réfugiés sur les routes, ce qui ajoutera encore à la pagaille générale, contrariera les mouvements des défenseurs,... et ne fera en définitive qu'accroître la démoralisation des soldats, de moins en moins désireux de se battre.
Voilà pour la théorie...
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