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| Heinkel 111 larguant ses bombes sur Varsovie, septembre 1939 |
... Varsovie, 25 septembre 1939, 08h00
Dès les premiers jours de la Campagne de Pologne, Varsovie a été la cible de divers bombardements allemands, mais c'est incontestablement celui du lundi 25 septembre qui a marqué les esprits,... et pas seulement en Pologne-même.
Lors de ce "lundi noir", se relayant pendant toute la journée, plusieurs centaines d'appareils de la Luftwaffe, dont de nombreux bimoteurs Heinkel 111, déversent pas moins de 560 tonnes de bombes explosives, et 72 de bombes incendiaires, sur la capitale polonaise, chiffres stupéfiants et à vrai dire jamais vus jusque-là - le Bombardement de Guernica, opéré à peine deux ans plus tôt, et encore dans toutes les mémoires, n'ayant en effet représenté que... 22 tonnes de bombes !
Le lendemain, Varsovie capitule, et le surlendemain, les troupes allemandes font leur entrée triomphale dans la capitale polonaise, dont 50% des bâtiments ont été détruits ou plus ou moins endommagés, et où l'on dénombre officiellement de 20 000 à 40 000 morts parmi la population civile.
Même si ces destructions s'expliquent en partie par l'Artillerie conventionnelle, même si le nombre de morts réels sera réduit, bien après la guerre, au moins par un facteur de trois, et même si la chute de la ville s'explique en fait par la reddition, le lendemain, des dernières fortifications encore capables d'assurer sa défense, le choc est immense et ressenti partout dans le monde.
Et c'est précisément le but recherché par la Propagande allemande qui, après le martyr de Guernica, entend, avec celui de Varsovie, encourager les pays neutres, comme la Belgique ou les Pays-Bas, non seulement à le demeurer, mais également à se montrer plus qu'accommodants avec le Reich, et qui espère également inciter la France et la Grande-Bretagne à signer une paix rapide avec lui.
Dès les premiers jours de la Campagne de Pologne, Varsovie a été la cible de divers bombardements allemands, mais c'est incontestablement celui du lundi 25 septembre qui a marqué les esprits,... et pas seulement en Pologne-même.
Lors de ce "lundi noir", se relayant pendant toute la journée, plusieurs centaines d'appareils de la Luftwaffe, dont de nombreux bimoteurs Heinkel 111, déversent pas moins de 560 tonnes de bombes explosives, et 72 de bombes incendiaires, sur la capitale polonaise, chiffres stupéfiants et à vrai dire jamais vus jusque-là - le Bombardement de Guernica, opéré à peine deux ans plus tôt, et encore dans toutes les mémoires, n'ayant en effet représenté que... 22 tonnes de bombes !
Le lendemain, Varsovie capitule, et le surlendemain, les troupes allemandes font leur entrée triomphale dans la capitale polonaise, dont 50% des bâtiments ont été détruits ou plus ou moins endommagés, et où l'on dénombre officiellement de 20 000 à 40 000 morts parmi la population civile.
Même si ces destructions s'expliquent en partie par l'Artillerie conventionnelle, même si le nombre de morts réels sera réduit, bien après la guerre, au moins par un facteur de trois, et même si la chute de la ville s'explique en fait par la reddition, le lendemain, des dernières fortifications encore capables d'assurer sa défense, le choc est immense et ressenti partout dans le monde.
Et c'est précisément le but recherché par la Propagande allemande qui, après le martyr de Guernica, entend, avec celui de Varsovie, encourager les pays neutres, comme la Belgique ou les Pays-Bas, non seulement à le demeurer, mais également à se montrer plus qu'accommodants avec le Reich, et qui espère également inciter la France et la Grande-Bretagne à signer une paix rapide avec lui.
Mais en ont-ils seulement l'intention ?
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