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| Le partage de la Pologne entre Allemands et Russes va durer deux ans... |
... enfin, il y a les Russes qui, le 17 septembre, au moment où les Français se retirent eux-mêmes de Sarre quasiment sans y avoir combattu (!), décident à leur tour d'envahir la Pologne, en application du "Protocole secret" du Pacte germano-soviétique du 23 août précédant.
Le sort des Polonais, privés de tout soutien occidental et désormais contraints de se battre sur deux Fronts, est désormais scellé : le 26 septembre, Varsovie, assiégée et régulièrement bombardée par la Luftwaffe, capitule tandis que les dernières unités de l'armée polonaise, privées autant de munitions que d'espoir, déposent à leur tour les armes le 06 octobre suivant.
Au total, l'affaire n'a donc duré que 35 jours et se solde par une éclatante victoire des Allemands, qui ne déplorent que seize mille morts et une trentaine de milliers de blessés, autant dire rien sur les quelque 1,5 million d'hommes engagés dans cette opération.
L'Allemagne toute entière pavoise : oublié Versailles et son odieux Traité qui, en 1919, a offert à ces Polonais arrogants non seulement une voie de sortie vers la Baltique, mais qui a également coupé la Prusse orientale de tout accès direct au reste du Reich !
"Je n'arrive toujours pas", écrit le grand journaliste américain William Shirer (1) le 20 septembre, "à rencontrer un Allemand, même parmi ceux qui n'aiment pas le régime, qui trouve quelque chose à redire dans la destruction de la Pologne par les Allemands (...) Tant que les Allemands triompheront et n'auront pas trop à se serrer la ceinture, ce ne sera pas une guerre impopulaire" (2)
Mais ce qui retient surtout l'attention des Allemands comme du monde entier, ce sont les bombardements "de terreur" opérés pendant ces 35 jours par la Luftwaffe, et en particulier sur Varsovie...
(1) jusqu'en décembre 1940, William Shirer fut le correspondant radio de la CBS à Berlin
(2) Kershaw, Hitler, tome 2, page 372
Au total, l'affaire n'a donc duré que 35 jours et se solde par une éclatante victoire des Allemands, qui ne déplorent que seize mille morts et une trentaine de milliers de blessés, autant dire rien sur les quelque 1,5 million d'hommes engagés dans cette opération.
L'Allemagne toute entière pavoise : oublié Versailles et son odieux Traité qui, en 1919, a offert à ces Polonais arrogants non seulement une voie de sortie vers la Baltique, mais qui a également coupé la Prusse orientale de tout accès direct au reste du Reich !
"Je n'arrive toujours pas", écrit le grand journaliste américain William Shirer (1) le 20 septembre, "à rencontrer un Allemand, même parmi ceux qui n'aiment pas le régime, qui trouve quelque chose à redire dans la destruction de la Pologne par les Allemands (...) Tant que les Allemands triompheront et n'auront pas trop à se serrer la ceinture, ce ne sera pas une guerre impopulaire" (2)
Mais ce qui retient surtout l'attention des Allemands comme du monde entier, ce sont les bombardements "de terreur" opérés pendant ces 35 jours par la Luftwaffe, et en particulier sur Varsovie...
(1) jusqu'en décembre 1940, William Shirer fut le correspondant radio de la CBS à Berlin
(2) Kershaw, Hitler, tome 2, page 372
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