dimanche 3 décembre 2023

7757 - cette histoire se passe en Pologne...

Hitler, saluant ses soldats qui pénètrent en Pologne : jusqu'ici, tout va bien...
... mais en Pologne, en ces premiers jours de la 2ème G.M., l'affaire se passe en tout cas relativement bien pour le Reich.

L'armée polonaise est courageuse, comme en témoigne déjà sa résistance de plusieurs jours dans la Westerplatte, et, sur le papier du moins, dispose d'effectifs importants.

Mais ceux-ci sont hélas sous-équipés et, surtout, nullement entraînés à une guerre de mouvements reposant sur l'usage d'unités blindées opérant en étroite collaboration avec l'Aviation, discipline dans laquelle l'Allemagne s'est en revanche longuement préparée, en particulier lors de la Guerre d'Espagne.

Pour ne rien arranger, la France et la Grande-Bretagne, qui se sont pourtant engagées à lui porter assistance, et qui ont bel et bien déclaré la guerre à l'Allemagne, brillent par leur absence.

Les Britanniques, il est vrai, ont besoin de temps pour réunir et expédier un corps expéditionnaire sur le Continent, mais les Français, loin de porter le fer sur un territoire allemand pourtant privé de ses meilleures troupes et de la plus grande partie de son matériel, expédiés en Pologne, se contentent de camper sur leurs positions défensives de la Ligne Maginot, et, du 07 au 17 septembre, de lancer une offensive purement symbolique, c-à-d "pour l'Honneur", en Sarre.

"Ainsi, des troupes françaises ont effectué une avance symbolique de 10 km en territoire allemand avant de se retirer rapidement, pratiquement sans combattre. La région de la Sarre, théâtre de l'opération, avait été désertée par les troupes allemandes, qui avaient abondamment miné et piégé le terrain abandonné. Le caporal-chef Cauchy se souvient du fiasco.

"L'offensive de la Sarre ?, un désastre ! J'étais à la barrière et je voyais passer toutes les unités : des blindés légers, de la cavalerie, des motocyclistes... Je me suis retourné vers mon copain: "On a fini la guerre, ils vont entrer en Allemagne et ça va se passer sans nous"

(...) " On croyait qu'ils allaient entrer la-dedans comme dans du beurre, mais quand on les a vu revenir huit jours après on n'y croyait pas. Pourquoi revenaient-ils ? Il y a un village en Allemagne qui s'appelle Walscheim. Des officiers du fort y sont allés et ont ramené des petits drapeaux nazis. Les Allemands avaient évacué le village sans combattre".

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