L'Ile de Håkøya. Au milieu de la photo, ce qui restait du Tirpitz en 2009 |
... Håkøya (Tromsø), 16 octobre 1944
Au soir du 15 octobre, soit un mois après l'attaque qui l'a laissé irrémédiablement handicapé, le Tirpitz a donc quitté le Kafjord à destination de Tromsø.
A bord, marins et officiers ne se font aucune illusion : cette traversée sera bel et bien la dernière de leur navire qui, il n'y a pas si longtemps encore, était pourtant l'orgueil du Reich, et le symbole par excellence de sa toute-puissance.
Le 16, le cuirassé mouille l'ancre à quelques centaines de mètres de l'île d'Håkøya, où il est supposé repousser, avec ses puissants canons de 380mm, un débarquement que les Britanniques n'ont pourtant pas la moindre idée d'organiser !
Du début à la fin, l'Histoire du Tirpitz n'aura été qu'une longue suite d'incompréhensions mutuelles...
Au fil des jours, les batteries de DCA et les filets anti-submersibles qui le protégeaient déjà dans le Kafjord vont également être acheminés jusqu'à Tromsø.
A la fin du mois, seuls les générateurs de fumée, qui ont encore fait merveille lors du raid du 15 septembre, manquent encore à l'appel, mais des travaux ont néanmoins été entrepris sous la coque du monstre, qui visent, en cas de naufrage, à lui permettre de se poser sans dommage sur le fond - qui n'est qu'à quelques mètres - lui offrant ainsi la possibilité de continuer à utiliser son artillerie...
Au soir du 15 octobre, soit un mois après l'attaque qui l'a laissé irrémédiablement handicapé, le Tirpitz a donc quitté le Kafjord à destination de Tromsø.
A bord, marins et officiers ne se font aucune illusion : cette traversée sera bel et bien la dernière de leur navire qui, il n'y a pas si longtemps encore, était pourtant l'orgueil du Reich, et le symbole par excellence de sa toute-puissance.
Le 16, le cuirassé mouille l'ancre à quelques centaines de mètres de l'île d'Håkøya, où il est supposé repousser, avec ses puissants canons de 380mm, un débarquement que les Britanniques n'ont pourtant pas la moindre idée d'organiser !
Du début à la fin, l'Histoire du Tirpitz n'aura été qu'une longue suite d'incompréhensions mutuelles...
Au fil des jours, les batteries de DCA et les filets anti-submersibles qui le protégeaient déjà dans le Kafjord vont également être acheminés jusqu'à Tromsø.
A la fin du mois, seuls les générateurs de fumée, qui ont encore fait merveille lors du raid du 15 septembre, manquent encore à l'appel, mais des travaux ont néanmoins été entrepris sous la coque du monstre, qui visent, en cas de naufrage, à lui permettre de se poser sans dommage sur le fond - qui n'est qu'à quelques mètres - lui offrant ainsi la possibilité de continuer à utiliser son artillerie...
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