... Tromsø, 29 octobre 1944
Le Tirpitz ne devant plus jamais reprendre la mer, ses réserves de mazout ont évidemment été réduites au strict minimum, et son équipage à quelque 1 500 officiers et marins... sans illusion sur le sort qui les attend et qui préfigure en fait celui de toute l’Allemagne nazie.
De fait, le 29 octobre, les Britanniques sont de retour, sous la forme des inévitables Lancaster des Squadron 9 et -617, armés des non moins inévitables bombes Tallboy de 5 tonnes.
Les générateurs de fumée ne sont pas encore opérationnels mais, cette fois encore, la chance est du côté du Tirpitz puisque d’énormes nuages font irruption au-dessus de son mouillage quelques instants à peine avant l’arrivée des Lancaster, dès lors forcés de bombarder à l’aveuglette et surtout sans le moindre résultat,... si ce n’est celui de tordre bien inutilement un des arbres d’hélice du monstre.
Le bilan de cette opération est donc plus que misérable, surtout rapporté au coût des trente-deux (!) Tallboy larguées en cette occasion, ainsi qu'à la perte d’un Lancaster, contraint à effectuer un atterrissage forcé en Suède.
Pour les Allemands, il ne saurait cependant être question de pavoiser : les Britanniques - personne n’en doute - ne tarderont pas à lancer une nouvelle attaque, ce pourquoi la Kriegsmarine s’empresse une fois de plus de réclamer de la Luftwaffe qu’elle fournisse au Tirpitz la protection aérienne qui lui fait cruellement défaut depuis des mois.
Mais comme nous l’avons vu lors de l’affaire du PQ17, les relations entre marins et aviateurs allemands n’ont jamais été très bonnes, et la Luftwaffe de cette fin d’année 1944 n’est de toute manière plus que l’ombre de ce qu’elle était il y a deux ans à peine, en sorte que sa promesse de déployer un Staffel de chasseurs FW-190 à Badurfoss, à 75 km de Tromsø, ne signifie pas grand-chose...
Le Tirpitz ne devant plus jamais reprendre la mer, ses réserves de mazout ont évidemment été réduites au strict minimum, et son équipage à quelque 1 500 officiers et marins... sans illusion sur le sort qui les attend et qui préfigure en fait celui de toute l’Allemagne nazie.
De fait, le 29 octobre, les Britanniques sont de retour, sous la forme des inévitables Lancaster des Squadron 9 et -617, armés des non moins inévitables bombes Tallboy de 5 tonnes.
Les générateurs de fumée ne sont pas encore opérationnels mais, cette fois encore, la chance est du côté du Tirpitz puisque d’énormes nuages font irruption au-dessus de son mouillage quelques instants à peine avant l’arrivée des Lancaster, dès lors forcés de bombarder à l’aveuglette et surtout sans le moindre résultat,... si ce n’est celui de tordre bien inutilement un des arbres d’hélice du monstre.
Le bilan de cette opération est donc plus que misérable, surtout rapporté au coût des trente-deux (!) Tallboy larguées en cette occasion, ainsi qu'à la perte d’un Lancaster, contraint à effectuer un atterrissage forcé en Suède.
Pour les Allemands, il ne saurait cependant être question de pavoiser : les Britanniques - personne n’en doute - ne tarderont pas à lancer une nouvelle attaque, ce pourquoi la Kriegsmarine s’empresse une fois de plus de réclamer de la Luftwaffe qu’elle fournisse au Tirpitz la protection aérienne qui lui fait cruellement défaut depuis des mois.
Mais comme nous l’avons vu lors de l’affaire du PQ17, les relations entre marins et aviateurs allemands n’ont jamais été très bonnes, et la Luftwaffe de cette fin d’année 1944 n’est de toute manière plus que l’ombre de ce qu’elle était il y a deux ans à peine, en sorte que sa promesse de déployer un Staffel de chasseurs FW-190 à Badurfoss, à 75 km de Tromsø, ne signifie pas grand-chose...
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