Débarquer en Normandie imposait de suspendre les convois arctiques pour plusieurs mois |
... Normandie, 06 juin 1944
Après le retour du RA59, début mai, toute traversée de convoi vers ou depuis l'URSS est suspendue pour plusieurs mois, c-à-d le temps nécessaire pour organiser, lancer et réussir le Débarquement de Normandie, puis pour fournir aux centaines de milliers d'hommes progressivement déposés sur les plages tout ce dont ils ont besoin pour combattre.
Début août, la pression exercée sur les ressources navales alliées commence cependant à diminuer, ce qui permet donc d'envisager la reprise des convois arctiques.
Et cette reprise, Staline y tient absolument !
Car malgré toutes les fournitures qu'il a reçu, et continue de recevoir, grâce au "Corridor perse" et à la "Voie Pacifique", malgré le fait que l'URSS vole depuis des mois de victoire en victoire et, avec l'Opération Bagration (1), menace à présent les frontières-mêmes du Reich, le Petit Père des Peuples a encore besoin d'avions, de tanks, de camions occidentaux, mais aussi d'essence à haut indice d'octane, de locomotives, de munitions, de nourriture, ou encore de médicaments ou de matières premières qui, lorsqu'ils transitent par la "Voie arctique", ont l'immense avantage de parvenir en URSS bien plus rapidement,... et de se retrouver encore plus rapidement là où on en a le plus besoin, c-à-d à l'Ouest, contre l'Allemagne nazie !
Après trois mois d'arrêt, la reprise des convois arctiques est non seulement matériellement possible, mais surtout politiquement indispensable.
Mais à l'heure où les cargos s'apprêtent donc à reprendre le chemin d'Arkhangelsk ou Mourmansk, une menace oubliée se rappelle soudainement au bon souvenir de chacun...
... celle de l'éternel cuirassé Tirpitz
(1) lancée le 22 juin 1944, l'opération Bagration allait permettre à l'Armée rouge de progresser de plus de 600 km en deux mois, et de menacer directement toute la Prusse orientale
Après le retour du RA59, début mai, toute traversée de convoi vers ou depuis l'URSS est suspendue pour plusieurs mois, c-à-d le temps nécessaire pour organiser, lancer et réussir le Débarquement de Normandie, puis pour fournir aux centaines de milliers d'hommes progressivement déposés sur les plages tout ce dont ils ont besoin pour combattre.
Début août, la pression exercée sur les ressources navales alliées commence cependant à diminuer, ce qui permet donc d'envisager la reprise des convois arctiques.
Et cette reprise, Staline y tient absolument !
Car malgré toutes les fournitures qu'il a reçu, et continue de recevoir, grâce au "Corridor perse" et à la "Voie Pacifique", malgré le fait que l'URSS vole depuis des mois de victoire en victoire et, avec l'Opération Bagration (1), menace à présent les frontières-mêmes du Reich, le Petit Père des Peuples a encore besoin d'avions, de tanks, de camions occidentaux, mais aussi d'essence à haut indice d'octane, de locomotives, de munitions, de nourriture, ou encore de médicaments ou de matières premières qui, lorsqu'ils transitent par la "Voie arctique", ont l'immense avantage de parvenir en URSS bien plus rapidement,... et de se retrouver encore plus rapidement là où on en a le plus besoin, c-à-d à l'Ouest, contre l'Allemagne nazie !
Après trois mois d'arrêt, la reprise des convois arctiques est non seulement matériellement possible, mais surtout politiquement indispensable.
Mais à l'heure où les cargos s'apprêtent donc à reprendre le chemin d'Arkhangelsk ou Mourmansk, une menace oubliée se rappelle soudainement au bon souvenir de chacun...
... celle de l'éternel cuirassé Tirpitz
(1) lancée le 22 juin 1944, l'opération Bagration allait permettre à l'Armée rouge de progresser de plus de 600 km en deux mois, et de menacer directement toute la Prusse orientale
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