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| Armurier britannique, décorant une bombe de 1 600 livres destinée au Tirpitz |
... Baie de Kola, 07 avril 1944
De son côté, le 07 avril, soit trois jours après l'arrivée du convoi aller JW58, le convoi retour RA58 se met en branle
Contre lui, et malgré la perte de trois sous-marins, les Allemands, décidément très obstinés, ont déployé les Wolfpacks Donner et Keil qui, malheureusement pour eux, ne bénéficient plus des reconnaissances aériennes de la Luftwaffe, saignée à blanc quelques jours auparavant.
"Ce n'est que le 11 avril, juste après minuit, que l'Aviation repéra le RA58, mais à ce moment-là, aucune des deux meutes de loups n'était en mesure d'attaquer, ayant trainé trop loin en arrière, et le convoi poursuivit donc un voyage que des passagers américains qualifièrent de "vacances"
C'en était peut-être pour tout ceux qui n'avaient pas de rôle à remplir, mais pour les rampants des porte-avions et les pilotes, pour les opérateurs asdic, pour les équipes de surveillance, pour les guetteurs, les artilleurs ou encore les armuriers en charge des grenades sous-marines, c'était plutôt la routine habituelle, avec un froid amer et sévère à affronter" (1)
Et c'est seulement ce travail ingrat, mené inlassablement par une multitude d'anonymes jamais récompensé par des médailles ou des articles de Presse, qui permet au RA58, comme à tant d'autres avant lui, de continuer à progresser jour après jour, et finalement de rallier le Loch Ewe sans la moindre perte le 14 avril 1944.
(1) Woodman, op cit page 463
De son côté, le 07 avril, soit trois jours après l'arrivée du convoi aller JW58, le convoi retour RA58 se met en branle
Contre lui, et malgré la perte de trois sous-marins, les Allemands, décidément très obstinés, ont déployé les Wolfpacks Donner et Keil qui, malheureusement pour eux, ne bénéficient plus des reconnaissances aériennes de la Luftwaffe, saignée à blanc quelques jours auparavant.
"Ce n'est que le 11 avril, juste après minuit, que l'Aviation repéra le RA58, mais à ce moment-là, aucune des deux meutes de loups n'était en mesure d'attaquer, ayant trainé trop loin en arrière, et le convoi poursuivit donc un voyage que des passagers américains qualifièrent de "vacances"
C'en était peut-être pour tout ceux qui n'avaient pas de rôle à remplir, mais pour les rampants des porte-avions et les pilotes, pour les opérateurs asdic, pour les équipes de surveillance, pour les guetteurs, les artilleurs ou encore les armuriers en charge des grenades sous-marines, c'était plutôt la routine habituelle, avec un froid amer et sévère à affronter" (1)
Et c'est seulement ce travail ingrat, mené inlassablement par une multitude d'anonymes jamais récompensé par des médailles ou des articles de Presse, qui permet au RA58, comme à tant d'autres avant lui, de continuer à progresser jour après jour, et finalement de rallier le Loch Ewe sans la moindre perte le 14 avril 1944.
(1) Woodman, op cit page 463
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