jeudi 28 septembre 2023

7691 - sur le papier...

Le Fairey Barracuda : sur le papier, c'était facile...
... pour détruire un cuirassé comme le Tirpitz, l’idéal serait de procéder à une attaque à la torpille, mission pour laquelle le Fairey Barracuda est d’ailleurs spécifiquement conçu.

Mais une telle attaque est malheureusement impossible dans un endroit aussi encaissé que le Kafjord, et sur un navire par ailleurs protégé par un double filet anti-sous-marins.

Ne reste donc que la solution de l’attaque à la bombe

Sur le papier, l'affaire se présente ainsi : une partie des Barracuda "traitera" les superstructures et les plate-formes de DCA du Tirpitz avec des bombes conventionnelles de 500 ou 600 livres, tandis que l'autre utilisera les nouvelles bombes perforantes de 1 600 livres (775 kilos) bien évidemment réservées aux œuvres vives du cuirassé, protégées par un épais blindage qui, au niveau des tourelles, atteint jusqu’à 36 cm.

Menée en deux vagues, l’attaque des Barracuda sera constamment placée sous la protection de chasseurs-bombardiers : la protection haute, contre d’éventuels chasseurs allemands, sera confiée aux Corsair, tandis que les Hellcat se chargeront des emplacements de DCA du fjord, et les Martlet de ceux installés sur le Tirpitz-même.

Voilà pour le plan.

Mais pour tromper la vigilance des Allemands, le départ des navires qui participeront à Tungsten coïncidera avec celui du convoi JW58, lequel bénéficiera donc, au moins sur une partie de son trajet, d’une escorte absolument inimaginable, puisque comprenant pas moins de deux cuirassés, mais surtout quatre porte-avions d’escorte et même deux porte-avions lourds !

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