Le Fairey Barracuda : l'arme idéal pour - enfin - détruire le Tirpitz ? |
... le convoi suivant, JW58, qui doit appareiller fin mars, est plus formidable encore dans ses moyens, mais dissimule en réalité un autre objectif...
... en finir une bonne fois pour toutes avec le Tirpitz !
Plus ou moins guéri de ses blessures, le Monstre - rappelons-nous - a quitté son fjord le 15 mars pour aller se dégourdir les hélices.
Oh, il n'est pas allé bien loin, et a même très vite regagné sa tanière, mais aussi brève qu'elle ait été, cette sortie a néanmoins retenu toute l'attention des responsables de la Royal Navy qui, ne serait-ce que parce qu'ils aiment la chasse et les traditions, sont toujours aussi résolus à en faire leur trophée.
Mais comme un nouveau recours à des sous-marins de poche est inenvisageable, et comme il n'est pas question non plus d'envoyer des destroyers, ni a fortiori un quelconque cuirassé, au fin fond du Kafjord et au milieu des champs de mines (1), pourquoi ne pas recourir à la Fleet Air Arm, autrement dit à la composante aéronavale de la Royal Navy ?
Début 1944, la dite Fleet Air Arm a donc commencé à rassembler les moyens nécessaires et à entraîner les aviateurs, en particulier ceux de la quarantaine de Fairey Barracuda qui, dans le cadre d'une Opération Tungsten fort bien nommée (2) et sous la protection de près d’une centaine (!) de chasseurs-bombardiers Corsair, Hellcat ou Martlet (3), doivent s’en prendre au Tirpitz...
(1) en avril 1940, le vieux cuirassé Warspite n'avait pourtant pas hésité à s'engager dans l'Ofotfjord pour faire un carnage des destroyers allemands qui s'y croyaient à l'abri
(2) le tungstène est largement utilisé en armement, en particulier pour les munitions perce-blindage
(3) le Martlet était la désignation britannique du Grumman Wildcat
... en finir une bonne fois pour toutes avec le Tirpitz !
Plus ou moins guéri de ses blessures, le Monstre - rappelons-nous - a quitté son fjord le 15 mars pour aller se dégourdir les hélices.
Oh, il n'est pas allé bien loin, et a même très vite regagné sa tanière, mais aussi brève qu'elle ait été, cette sortie a néanmoins retenu toute l'attention des responsables de la Royal Navy qui, ne serait-ce que parce qu'ils aiment la chasse et les traditions, sont toujours aussi résolus à en faire leur trophée.
Mais comme un nouveau recours à des sous-marins de poche est inenvisageable, et comme il n'est pas question non plus d'envoyer des destroyers, ni a fortiori un quelconque cuirassé, au fin fond du Kafjord et au milieu des champs de mines (1), pourquoi ne pas recourir à la Fleet Air Arm, autrement dit à la composante aéronavale de la Royal Navy ?
Début 1944, la dite Fleet Air Arm a donc commencé à rassembler les moyens nécessaires et à entraîner les aviateurs, en particulier ceux de la quarantaine de Fairey Barracuda qui, dans le cadre d'une Opération Tungsten fort bien nommée (2) et sous la protection de près d’une centaine (!) de chasseurs-bombardiers Corsair, Hellcat ou Martlet (3), doivent s’en prendre au Tirpitz...
(1) en avril 1940, le vieux cuirassé Warspite n'avait pourtant pas hésité à s'engager dans l'Ofotfjord pour faire un carnage des destroyers allemands qui s'y croyaient à l'abri
(2) le tungstène est largement utilisé en armement, en particulier pour les munitions perce-blindage
(3) le Martlet était la désignation britannique du Grumman Wildcat
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