En 1944, les U-boot, plus chassés que chasseurs, ne remportaient plus que des succès isolés |
... le retard pris par le JW56A, qui est arrivé trois jours à peine avant le -B, et le renforcement de la menace sous-marine allemande, amènent en tout cas les Britanniques à n'organiser qu'un seul convoi retour, RA56, comprenant pas moins de trente-neuf cargos, ce qui constitue une première depuis les PQ17 et -18 de juin et septembre 1942,... mais aussi un très gros risque pour qui se rappelle les pertes subies par ces derniers.
Mais contre toute attente, le RA56, qui appareille le 03 février, rallie le Loch Ewe le 11 février sans avoir subi la moindre perte.
Pour l'amiral Fraser, c'est un grand succès, qui ne peut que l'inciter à renouveler l'expérience au plus vite, c-à-d avant que le retour de l'été ne rende à nouveau les convois arctiques plus repérables, et donc bien plus vulnérables, et aussi, et surtout,... avant que le futur Débarquement de Normandie ne mobilise la quasi-totalité des escorteurs et des cargos disponibles !
"Il [Fraser] savait que le nombre de ses navires serait considérablement réduit d'ici le mois de mai, et il était déterminé à faire passer autant de cargaisons de munitions aux forces armées soviétiques que possible.
De leur côté, les Russes avaient, en janvier 1944, chassé les Allemands des abords de Leningrad et avançaient maintenant vers le nord de l'Estonie. Sur les fronts central et sud, les Allemands étaient repoussés de Kiev et de l'autre côté de la frontière polonaise. Soutenir l'élan de cette gigantesque avancée soviétique était donc crucial"
Pour y arriver, Fraser fit en sorte que chaque nouveau convoi arctique soit désormais renforcé par au moins un porte-avions d'escorte" (1)
(1) Woodman, op cit, page 450
Mais contre toute attente, le RA56, qui appareille le 03 février, rallie le Loch Ewe le 11 février sans avoir subi la moindre perte.
Pour l'amiral Fraser, c'est un grand succès, qui ne peut que l'inciter à renouveler l'expérience au plus vite, c-à-d avant que le retour de l'été ne rende à nouveau les convois arctiques plus repérables, et donc bien plus vulnérables, et aussi, et surtout,... avant que le futur Débarquement de Normandie ne mobilise la quasi-totalité des escorteurs et des cargos disponibles !
"Il [Fraser] savait que le nombre de ses navires serait considérablement réduit d'ici le mois de mai, et il était déterminé à faire passer autant de cargaisons de munitions aux forces armées soviétiques que possible.
De leur côté, les Russes avaient, en janvier 1944, chassé les Allemands des abords de Leningrad et avançaient maintenant vers le nord de l'Estonie. Sur les fronts central et sud, les Allemands étaient repoussés de Kiev et de l'autre côté de la frontière polonaise. Soutenir l'élan de cette gigantesque avancée soviétique était donc crucial"
Pour y arriver, Fraser fit en sorte que chaque nouveau convoi arctique soit désormais renforcé par au moins un porte-avions d'escorte" (1)
(1) Woodman, op cit, page 450
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