Le porte-avions d'escorte Chaser, ici en 1945 |
... Loch Ewe, 20 février 1944
En conséquence, le JW57, qui appareille du Loch Ewe le 20 février compte un nombre record de quarante-cinq cargos,... mais aussi une escorte tout aussi record, puisque composée notamment de pas moins de quatorze destroyers formant l'escorte océanique, d'une escorte rapprochée articulée autour des croiseurs Berwick et Jamaïca, et du porte-avions d'escorte Chaser, lui-même escorté par le croiseur anti-aérien Black Prince, deux destroyers et deux frégates.
Une fois de plus, une escorte lointaine de cuirassés n'a cependant pas été jugée utile : le Tirpitz, comme nous l'avons vu, étant encore loin d'avoir recouvré la forme.
Pour "traiter" ce nouveau convoi, les Allemands disposent des Wolfpacks Werwolf et Hartmut, dont plusieurs des sous-marins sont néanmoins vite repérés par les appareils du porte-avions Chaser, et attaqués autant par l'escorte alliée que par l'Aviation.
Après le U-713 coulé par un destroyer le 24, l'U-601 succombe dès le lendemain matin sous les charges de profondeur larguées par un pourtant fort modeste hydravion Catalina de la RAF.
Dans la soirée, les Allemands prennent néanmoins leur revanche, lorsque deux torpilles acoustiques du U-990 expédient le destroyer Mahratta, ne laissant que 17 survivants sur un équipage de 236 hommes.
Le 28, le JW57 arrive néanmoins en URSS sans avoir perdu un seul cargo en route, mais en ayant en revanche coulé deux sous-marins allemands sur les quatorze qui, à un moment ou un autre, se sont dressés sur sa route...
En conséquence, le JW57, qui appareille du Loch Ewe le 20 février compte un nombre record de quarante-cinq cargos,... mais aussi une escorte tout aussi record, puisque composée notamment de pas moins de quatorze destroyers formant l'escorte océanique, d'une escorte rapprochée articulée autour des croiseurs Berwick et Jamaïca, et du porte-avions d'escorte Chaser, lui-même escorté par le croiseur anti-aérien Black Prince, deux destroyers et deux frégates.
Une fois de plus, une escorte lointaine de cuirassés n'a cependant pas été jugée utile : le Tirpitz, comme nous l'avons vu, étant encore loin d'avoir recouvré la forme.
Pour "traiter" ce nouveau convoi, les Allemands disposent des Wolfpacks Werwolf et Hartmut, dont plusieurs des sous-marins sont néanmoins vite repérés par les appareils du porte-avions Chaser, et attaqués autant par l'escorte alliée que par l'Aviation.
Après le U-713 coulé par un destroyer le 24, l'U-601 succombe dès le lendemain matin sous les charges de profondeur larguées par un pourtant fort modeste hydravion Catalina de la RAF.
Dans la soirée, les Allemands prennent néanmoins leur revanche, lorsque deux torpilles acoustiques du U-990 expédient le destroyer Mahratta, ne laissant que 17 survivants sur un équipage de 236 hommes.
Le 28, le JW57 arrive néanmoins en URSS sans avoir perdu un seul cargo en route, mais en ayant en revanche coulé deux sous-marins allemands sur les quatorze qui, à un moment ou un autre, se sont dressés sur sa route...
1 commentaire:
3° dans le même temps , le "niveau de jeu" des sous-mariniers allemands baisse, tout comme celui des aviateurs allemands ou japonais et pour les mêmes raisons: La perte des commandants et des équipages expérimentés, la formation des nouveaux, issus des écoles des Jeunesses hitlériennes est bâclée et ils commettent des erreurs qui ne pardonnent pas, ce que même les avancées techniques (détecteur de radars METOX, radar de sous marins "Tunis", torpilles perfectionnées, apparition du Scnorchel) parfois insuffisamment mises au point, ne peuvent compenser.
4° Les allemands ont tenté d'aller plus vite que la musique et de développer un sous marin "anaérobie" ultra moderne propulsé par un carburant spécial (eau oxygénée hautement concentrée + Fuel lourd , l'Ingolin, une invention du prolifique ingénieur Walther, spécialiste des carburants pour fusées) qui est un cauchemar d'ingénieur et dont le développement est pour le moins laborieux, au point que finalement ces navires sont reconvertis à la va-vite en Diesel électrique en profitant de l'énorme espace des réservoirs de carburant pour loger d'énormes batteries...qui en font un sous marin absolument redoutable (le fameux type XXIII ou Elektroboot) par sa vitesse et son autonomie en plongée...mais c'est trop tard, malgré la rationalisation de la production par nul autre que le super technocrate nazi Albert Speer , les type XXIII entreront en service seulement en 1945 et n'auront pas l'occasion de faire leur preuves (l'un d'entre eux tenait un gros croiseur anglais à sa merci...pile au moment ou Dönitz donna l'ordre de reddition).
5° l'entrée en guerre des USA renverse la balance des forces en présence(même si au début les U Boot font de véritables carnages de navires américains au large des côtes de Floride ou aux approches de New-York (les phares n'ont pas été éteints , les radiobalises non plus et les municipalités des stations balnéaires, à commencer par celle de Miami , ont refusé mordicus d'éteindre leurs néons criards ce qui en cette époque pré GPS fournit un moyen bien commode de faire le point aux sous mariniers allemands) et triple aussi le potentiel industriel des alliés....
Même le Brésil est entré en guerre ,ce qui n'est pas anecdotique, plusieurs U boot seront coulés dans les approches du Canal de Panama par des aviateurs brésiliens formés aux USA et dotés d'avions américains.
Les torpilles acoustiques allemandes ont surtout coulé des destroyers plutôt que des navires marchands...pour une raison toute bête: La machinerie des destroyers , dix fois plus puissante que celle des cargos est aussi beaucoup plus bruyante
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