La fin du Scharnhorst : un épouvantable carnage |
A 19h07, la distance entre le croiseur de bataille allemand, qui se traîne à moins de 10 noeuds, et le cuirassé britannique, qui ne cesse de le marteler de ses obus de 356mm, est tombée à 7 000 mètres.
Encore cinq minutes, et ce sont les croiseurs de Burnett, le Belfast en tête, qui, à environ 15 000 mètres, se mettent eux aussi à faire pleuvoir leurs propres obus de 152 et 203mm.
Sur le Scharnhorst, qui n'est plus qu'un amas de ferraille chauffé à blanc par les incendies, la tourelle "C" se tait à son tour, ne laissant qu'à quelques canons isolés de 150mm le soin de défendre - en pure perte - le dernier carré de l'Honneur allemand...
A sa cinquième bordée, vers 19h20, le Belfast cesse néanmoins le tir car, pour les Britanniques, si la victoire est maintenant assurée, la concentration de leurs propres bâtiments autour de ce qui n'est plus qu'une épave est devenue telle qu'ils courent à présent de gros risques de se tirer dessus les uns les autres !
Huit minutes plus tard, et après avoir tiré pas moins 446 obus de 356mm (!), les énormes pièces du Duke of York se taisent à leur tour.
Pourtant, malgré cet impitoyable matraquage, le malheureux Scharnhorst est encore à flots et continue d'avancer, même s'il se traîne à présent à moins de 5 nœuds, profondément enfoncé dans l'eau.
Pour Fraser, il faut à présent en finir, et surtout en finir vite...
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