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| Le Tirpitz, à son lancement, en 1939 : la fierté de tout un peuple... |
... en cinq mois d’efforts acharnés, marins, ouvriers et ingénieurs allemands ont fini par accomplir un véritable miracle : encore quelques jours et le Tirpitz, bien que fortement handicapé en vitesse comme en puissance de feu, sera à nouveau en service
Pour autant, on est à présent en droit de se demander qui, des Britanniques ou des Allemands, est véritablement le bénéficiaire du dit miracle !
Le Tirpitz est certes un symbole pour l’Allemagne,... mais c'est aussi un symbole qui offre de moins en moins d’intérêt à mesure que le temps passe et que se précise la fin inéluctable du Troisième Reich.
Et si le Tirpitz est une charge pour la Grande-Bretagne, contrainte, depuis janvier 1942, de mobiliser en permanence de gros moyens matériels et humains pour faire face à son éventuelle sortie en mer, il l'est également - et même de plus en plus ! - pour l’Allemagne qui, depuis ce même mois de janvier 1942, n’a elle aussi eu d’autre choix que de mobiliser d’énormes ressources pour le maintenir, l’entretenir, le réparer... et le protéger à des milliers de km du port allemand le plus proche.
En plus de l’équipage proprement dit, c’est en effet une véritable armée de fantassins, marins et aviateurs - qui seraient assurément bien plus utiles ailleurs - qu’il faut maintenir en permanence autour du Monstre pour lui éviter de succomber sous les coups de ses ennemis qui, du reste, sont sur le point de repartir à l’attaque...
Pour autant, on est à présent en droit de se demander qui, des Britanniques ou des Allemands, est véritablement le bénéficiaire du dit miracle !
Le Tirpitz est certes un symbole pour l’Allemagne,... mais c'est aussi un symbole qui offre de moins en moins d’intérêt à mesure que le temps passe et que se précise la fin inéluctable du Troisième Reich.
Et si le Tirpitz est une charge pour la Grande-Bretagne, contrainte, depuis janvier 1942, de mobiliser en permanence de gros moyens matériels et humains pour faire face à son éventuelle sortie en mer, il l'est également - et même de plus en plus ! - pour l’Allemagne qui, depuis ce même mois de janvier 1942, n’a elle aussi eu d’autre choix que de mobiliser d’énormes ressources pour le maintenir, l’entretenir, le réparer... et le protéger à des milliers de km du port allemand le plus proche.
En plus de l’équipage proprement dit, c’est en effet une véritable armée de fantassins, marins et aviateurs - qui seraient assurément bien plus utiles ailleurs - qu’il faut maintenir en permanence autour du Monstre pour lui éviter de succomber sous les coups de ses ennemis qui, du reste, sont sur le point de repartir à l’attaque...
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