Le Tirpitz. Sur le papier, un Monstre. Dans la Réalité, un handicapé au fond de son fjord... |
... mais aussi "notable" et "spectaculaire" soit-il, cet "exploit d'ingénierie" n’a pu être mené à bien qu’en faisant volontairement l’impasse sur deux points essentiels qui, de facto, réduisent considérablement les capacités militaires du cuirassé...
Le premier d'entre eux est directement liée à l'armement, et plus particulièrement à la cette fameuse tourelle "D" qui, suite à l’explosion du 22 septembre, a complètement détruit ses roulements en retombant sur eux de tout son poids.
En Norvège-même, il n’existe en effet aucun pont roulant, ni a fortiori aucune grue, capable de soulever une tourelle de quelque 1 100 tonnes. Et comme il est également impossible d'acheminer une telle infrastructure sur place, la tourelle "D" a donc été condamnée, ce qui, du coup, prive ainsi le Tirpitz de 25% de sa puissance de feu.
Le plus grave, ce sont cependant les plissures à la coque, qu’il est impossible de réparer sans véritable cale sèche, ainsi que le réalignement nécessairement imparfait des arbres d’hélice, qui à haut régime génèrent à présent de très fortes vibrations
Le premier d'entre eux est directement liée à l'armement, et plus particulièrement à la cette fameuse tourelle "D" qui, suite à l’explosion du 22 septembre, a complètement détruit ses roulements en retombant sur eux de tout son poids.
En Norvège-même, il n’existe en effet aucun pont roulant, ni a fortiori aucune grue, capable de soulever une tourelle de quelque 1 100 tonnes. Et comme il est également impossible d'acheminer une telle infrastructure sur place, la tourelle "D" a donc été condamnée, ce qui, du coup, prive ainsi le Tirpitz de 25% de sa puissance de feu.
Le plus grave, ce sont cependant les plissures à la coque, qu’il est impossible de réparer sans véritable cale sèche, ainsi que le réalignement nécessairement imparfait des arbres d’hélice, qui à haut régime génèrent à présent de très fortes vibrations
L'un dans l'autre, trainée hydrodynamique et vibrations limitent à présent la vitesse du Monstre à 26 ou 27 nœuds au maximum, ce qui est évidemment sans incidence au fond du Kafjord mais constituerait un handicap insurmontable si le Tirpitz devait un jour ressortir en mer et y rencontrer un rival britannique !
Dit autrement, le Tirpitz est moins susceptible que jamais de quitter sa tanière...
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