Le New-York : un paquebot transformé en hôtel pour ceux chargés de réparer le Tirpitz |
... mais le 24 septembre, en prenant la décision de le faire réparer avant-même que le bilan exact des dommages puisse être établi, Hitler et Doenitz ont catégoriquement rejeté toute idée de ramener le Tirpitz en Allemagne !
L'un et l'autre estiment en effet - et à juste titre ! - que ce dernier n'aurait aucune chance d'y arriver, vu l'accroissement de la puissance navale et surtout aérienne des Britanniques, qui ferait de la traversée une véritable opération-suicide,... surtout si l'on considère qu’étant incapable de naviguer par ses propres moyens, le grand cuirassé devrait carrément être remorqué à faible vitesse sur plusieurs milliers de kilomètres !
Il n’y a donc d’autre solution que de le réparer sur place, dans le Kafjord-même,... c-à-d dans un des endroits les plus isolés, inhospitaliers et dénué d’infrastructures au monde !
Et ceci implique entre autres d'envoyer en Norvège, et à l'approche de l'hiver, des centaines d'ouvriers spécialisés allemands, mais aussi un paquebot - le vieux New York de la Hamburg-Amerika Linie - pour leur servir d'hôtel pendant plusieurs mois !
En plein hiver, au fond d'un fjord perdu du bout du monde, sans cale sèche, et quasiment sans moyen de levage, des centaines d’ouvriers, de marins et d’ingénieurs allemands vont néanmoins réussir "un des plus notables faits d'ingénierie navale de la 2ème G.M." (1)
Et "notable", il l'est assurément, puisque les réparations du Tirpitz, qui vont s’étendre jusqu’en février 1944 (!), n’auraient en principe pu être menées à bien que dans un véritable chantier naval parfaitement équipé...
(1) Garzke/Dulin : Battleships, Axis and neutral battleships in World War II, page 262
L'un et l'autre estiment en effet - et à juste titre ! - que ce dernier n'aurait aucune chance d'y arriver, vu l'accroissement de la puissance navale et surtout aérienne des Britanniques, qui ferait de la traversée une véritable opération-suicide,... surtout si l'on considère qu’étant incapable de naviguer par ses propres moyens, le grand cuirassé devrait carrément être remorqué à faible vitesse sur plusieurs milliers de kilomètres !
Il n’y a donc d’autre solution que de le réparer sur place, dans le Kafjord-même,... c-à-d dans un des endroits les plus isolés, inhospitaliers et dénué d’infrastructures au monde !
Et ceci implique entre autres d'envoyer en Norvège, et à l'approche de l'hiver, des centaines d'ouvriers spécialisés allemands, mais aussi un paquebot - le vieux New York de la Hamburg-Amerika Linie - pour leur servir d'hôtel pendant plusieurs mois !
En plein hiver, au fond d'un fjord perdu du bout du monde, sans cale sèche, et quasiment sans moyen de levage, des centaines d’ouvriers, de marins et d’ingénieurs allemands vont néanmoins réussir "un des plus notables faits d'ingénierie navale de la 2ème G.M." (1)
Et "notable", il l'est assurément, puisque les réparations du Tirpitz, qui vont s’étendre jusqu’en février 1944 (!), n’auraient en principe pu être menées à bien que dans un véritable chantier naval parfaitement équipé...
(1) Garzke/Dulin : Battleships, Axis and neutral battleships in World War II, page 262
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