... 16h17
Cela fait maintenant trois heures que le Scharnhorst a repris le chemin du retour vers l'Altenfjord.
A bord, après l'excitation du combat et de la poursuite, l'humeur est à présent partagée entre abattement et soulagement.
Abattement parce qu'Ostfront a échoué et que la Kriegsmarine vient ainsi de rater une nouvelle occasion - peut-être même la dernière - de remporter une victoire avec un de ses grands navires de surface.
Soulagement parce que, depuis le début de la guerre, chaque sortie en mer d'un des navires susdits s'apparente en fait à un véritable coup de poker dont l'issue - les survivants du Graf Spee comme du Bismarck pourraient d'ailleurs en témoigner - est souvent fatale.
Si la mer est toujours aussi agitée, l'obscurité est maintenant totale, ce qui, a priori, constitue la meilleure des protections.
Grave erreur, car depuis trois heures, et à l'insu des marins du Scharnhorst, les croiseurs Norfolk, Belfast et Sheffield, tapis dans l'ombre, suivent fidèlement au radar les moindres mouvements de leur bâtiment.
Pire encore : à 16h17, le radar à longue portée du Duke of York repère l'allemand à une quarantaine de kilomètres de distance. Encore quinze minutes, et le radar de tir le détecte à seulement dix-huit kilomètres, donc largement à portée des pièces de 356mm, dont Fraser retient pourtant le tir.
Cela fait maintenant trois heures que le Scharnhorst a repris le chemin du retour vers l'Altenfjord.
A bord, après l'excitation du combat et de la poursuite, l'humeur est à présent partagée entre abattement et soulagement.
Abattement parce qu'Ostfront a échoué et que la Kriegsmarine vient ainsi de rater une nouvelle occasion - peut-être même la dernière - de remporter une victoire avec un de ses grands navires de surface.
Soulagement parce que, depuis le début de la guerre, chaque sortie en mer d'un des navires susdits s'apparente en fait à un véritable coup de poker dont l'issue - les survivants du Graf Spee comme du Bismarck pourraient d'ailleurs en témoigner - est souvent fatale.
Si la mer est toujours aussi agitée, l'obscurité est maintenant totale, ce qui, a priori, constitue la meilleure des protections.
Grave erreur, car depuis trois heures, et à l'insu des marins du Scharnhorst, les croiseurs Norfolk, Belfast et Sheffield, tapis dans l'ombre, suivent fidèlement au radar les moindres mouvements de leur bâtiment.
Pire encore : à 16h17, le radar à longue portée du Duke of York repère l'allemand à une quarantaine de kilomètres de distance. Encore quinze minutes, et le radar de tir le détecte à seulement dix-huit kilomètres, donc largement à portée des pièces de 356mm, dont Fraser retient pourtant le tir.
Il attend son heure...
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