Le Scharnhorst en fuite, illuminé par les obus éclairants |
... 16h47
Encore une demi-heure et, à 16h47, des obus éclairants de 152mm - ces obus si redoutés dans la nuit arctique - éclatent au-dessus du Scharnhorst : c'est le Belfast qui, à 17 000 mètres, vient de se rappeler au bon souvenir du croiseur de bataille allemand.
Mais il y a bien pire, car, trois minutes plus tard, quatre obus éclairants trouent à leur tour l'obscurité : et ceux-là viennent de la direction opposée, et ont été tirés à moins de 11 000 mètres par les batteries secondaires d'un cuirassé britannique, dont l'artillerie principale de 356mm donne aussitôt de la voix, accompagnée de celle, plus discrète, des 152mm d'un autre croiseur.
Sur le Scharnhorst, les Allemands, tétanisés, réalisent qu'ils viennent de se jeter en plein dans un piège, et qu'ils vont devoir lutter à un contre cinq et contre des adversaires qui, grâce à leurs radars, se jouent de la nuit alors qu'ils n'ont pour leur part d'autre choix que de viser à la lueur des éclairs des coups de canons !
L'affaire est mal engagée,... et d'autant plus qu'un 356mm du Duke of York ne tarde pas à exploser près de la tourelle "A" du Scharnhorst, faussant son mécanisme de rotation et la rendant définitivement inutilisable.
Et la tourelle "B", juste derrière elle, est à peine mieux lotie puisqu'un début d'incendie causé par l'explosion contraint à noyer une des soutes à munition, ce qui la rend provisoirement hors service !
Dix minutes plus tard, et comme si cela ne suffisait pas encore, voilà les trois croiseurs britanniques qui, depuis le début de l'après-midi se contentaient de jouer les rabatteurs, qui se mettent à leur tour à échanger des salves avec le malheureux croiseur de bataille allemand, dont le salut passe plus que jamais par la fuite...
Encore une demi-heure et, à 16h47, des obus éclairants de 152mm - ces obus si redoutés dans la nuit arctique - éclatent au-dessus du Scharnhorst : c'est le Belfast qui, à 17 000 mètres, vient de se rappeler au bon souvenir du croiseur de bataille allemand.
Mais il y a bien pire, car, trois minutes plus tard, quatre obus éclairants trouent à leur tour l'obscurité : et ceux-là viennent de la direction opposée, et ont été tirés à moins de 11 000 mètres par les batteries secondaires d'un cuirassé britannique, dont l'artillerie principale de 356mm donne aussitôt de la voix, accompagnée de celle, plus discrète, des 152mm d'un autre croiseur.
Sur le Scharnhorst, les Allemands, tétanisés, réalisent qu'ils viennent de se jeter en plein dans un piège, et qu'ils vont devoir lutter à un contre cinq et contre des adversaires qui, grâce à leurs radars, se jouent de la nuit alors qu'ils n'ont pour leur part d'autre choix que de viser à la lueur des éclairs des coups de canons !
L'affaire est mal engagée,... et d'autant plus qu'un 356mm du Duke of York ne tarde pas à exploser près de la tourelle "A" du Scharnhorst, faussant son mécanisme de rotation et la rendant définitivement inutilisable.
Et la tourelle "B", juste derrière elle, est à peine mieux lotie puisqu'un début d'incendie causé par l'explosion contraint à noyer une des soutes à munition, ce qui la rend provisoirement hors service !
Dix minutes plus tard, et comme si cela ne suffisait pas encore, voilà les trois croiseurs britanniques qui, depuis le début de l'après-midi se contentaient de jouer les rabatteurs, qui se mettent à leur tour à échanger des salves avec le malheureux croiseur de bataille allemand, dont le salut passe plus que jamais par la fuite...
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