... sur le papier, les trois croiseurs britanniques sont au moins aussi rapides que le Scharnhorst mais, dans une mer aussi creusée, ils ne peuvent, avec leur quelque 10 000 tonnes, égaler la vitesse d’un croiseur de bataille trois fois plus lourd qu'eux, et qui ne tarde donc pas à disparaître dans la pénombre.
De toute manière, la mission première de l’amiral Burnett est de protéger les cargos du JW55B, ce pourquoi, après cet engagement qui n’a duré que quelques minutes, décide-t-il lui aussi de se replier, dans son cas en direction du convoi.
Sur le Scharnhorst, Bey sait qu'avec le radar de tir principal hors-service, son bâtiment ne peut plus compter que sur l'habileté de ses pointeurs, comme au bon vieux temps de la 1ère G.M., ce qui, dans les exécrables conditions de visibilité de l’hiver arctique, représente malheureusement un handicap insurmontable face à des adversaires qui effectuent leurs propres tirs au radar.
Il sait aussi qu'à la place des cargos et des quelques destroyers qu’il s’attendait à rencontrer, il est tombé sur pas moins de trois croiseurs britanniques, c-à-d sur des navires autrement plus coriaces - la destruction du Panzerschiff Admiral Graf Spee en 1939 est d'ailleurs là pour en témoigner
Et il ne peut pas non plus ignorer que ces croiseurs ont forcément donné l'alerte, et que celle-ci va tout aussi forcément précipiter, à plus ou moins brève échéance, l'apparition d'un cuirassé britannique.
La simple prudence devrait donc l'inciter à reprendre immédiatement la route de l’Altenfjord avant que ce cuirassé et les navires qui l'accompagnent ne soit en mesure de lui couper la retraite, hypothèse d'autant plus réaliste que le Duke of York, comme nous l'avons vu, manœuvre en ce sens depuis déjà plusieurs heures !
De toute manière, la mission première de l’amiral Burnett est de protéger les cargos du JW55B, ce pourquoi, après cet engagement qui n’a duré que quelques minutes, décide-t-il lui aussi de se replier, dans son cas en direction du convoi.
Sur le Scharnhorst, Bey sait qu'avec le radar de tir principal hors-service, son bâtiment ne peut plus compter que sur l'habileté de ses pointeurs, comme au bon vieux temps de la 1ère G.M., ce qui, dans les exécrables conditions de visibilité de l’hiver arctique, représente malheureusement un handicap insurmontable face à des adversaires qui effectuent leurs propres tirs au radar.
Il sait aussi qu'à la place des cargos et des quelques destroyers qu’il s’attendait à rencontrer, il est tombé sur pas moins de trois croiseurs britanniques, c-à-d sur des navires autrement plus coriaces - la destruction du Panzerschiff Admiral Graf Spee en 1939 est d'ailleurs là pour en témoigner
Et il ne peut pas non plus ignorer que ces croiseurs ont forcément donné l'alerte, et que celle-ci va tout aussi forcément précipiter, à plus ou moins brève échéance, l'apparition d'un cuirassé britannique.
La simple prudence devrait donc l'inciter à reprendre immédiatement la route de l’Altenfjord avant que ce cuirassé et les navires qui l'accompagnent ne soit en mesure de lui couper la retraite, hypothèse d'autant plus réaliste que le Duke of York, comme nous l'avons vu, manœuvre en ce sens depuis déjà plusieurs heures !
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