Le Belfast, à Londres, devenu croiseur-musée |
... 26 décembre 1943, 08h40
Au bout du compte, Bey décide donc de continuer avec le seul Scharnhorst, une décision qui, mais n'anticipons pas, scelle en vérité le sort du croiseur de bataille.
En appareillant le jour précédent, Bey a certes reçu pour instructions de se montrer "agressif", mais parce qu'il a servi toute sa carrière sur des destroyers, il ne peut ignorer qu’en agissant ainsi, il rend le Scharnhorst très vulnérable à une éventuelle attaque à la torpille de destroyers ennemis, ce qui, comme venons de le voir, tombe d’autant plus mal que le dit ennemi, de son côté, vient de priver le convoi RA55A de quatre destroyers porteurs de nombreux tubes lance-torpilles !
De son côté, et également prévenu de l’appareillage du Scharnhorst, et des intentions allemandes, l’amiral Burnett, qui commande l’escadre de protection du JW55B, a quant à lui positionné les croiseurs Norfolk, Belfast et Sheffield entre le convoi et la direction présumée du croiseur de bataille allemand.
A 08h40, le radar du Belfast - bien meilleur que celui du Scharnhorst - repère un grand bâtiment en progression à une cinquantaine de km.
Le Scharnhorst a mordu à l’appât mais pour que le piège fonctionne, encore faudrait-il que le Duke of York et le Jamaïca soient en mesure de le refermer.
Et pour Fraser, c’est bien là le problème, car depuis des heures, son cuirassé, le croiseur lourd, et les quatre destroyers qui les accompagnent, piquent du nez dans la houle, et ne progressent qu'à moins de 18 nœuds vers le nord-est, selon un cap qui doit grosso-mode leur permettre de couper la retraite du Scharnhorst vers son fjord norvégien.
Mais à 08h40, ceux-là sont encore à près de 300 km de leurs trois camarades qui, bien que surclassés en puissance de feu, vont donc devoir tenir le Scharnhorst en haleine durant plusieurs heures...
Au bout du compte, Bey décide donc de continuer avec le seul Scharnhorst, une décision qui, mais n'anticipons pas, scelle en vérité le sort du croiseur de bataille.
En appareillant le jour précédent, Bey a certes reçu pour instructions de se montrer "agressif", mais parce qu'il a servi toute sa carrière sur des destroyers, il ne peut ignorer qu’en agissant ainsi, il rend le Scharnhorst très vulnérable à une éventuelle attaque à la torpille de destroyers ennemis, ce qui, comme venons de le voir, tombe d’autant plus mal que le dit ennemi, de son côté, vient de priver le convoi RA55A de quatre destroyers porteurs de nombreux tubes lance-torpilles !
De son côté, et également prévenu de l’appareillage du Scharnhorst, et des intentions allemandes, l’amiral Burnett, qui commande l’escadre de protection du JW55B, a quant à lui positionné les croiseurs Norfolk, Belfast et Sheffield entre le convoi et la direction présumée du croiseur de bataille allemand.
A 08h40, le radar du Belfast - bien meilleur que celui du Scharnhorst - repère un grand bâtiment en progression à une cinquantaine de km.
Le Scharnhorst a mordu à l’appât mais pour que le piège fonctionne, encore faudrait-il que le Duke of York et le Jamaïca soient en mesure de le refermer.
Et pour Fraser, c’est bien là le problème, car depuis des heures, son cuirassé, le croiseur lourd, et les quatre destroyers qui les accompagnent, piquent du nez dans la houle, et ne progressent qu'à moins de 18 nœuds vers le nord-est, selon un cap qui doit grosso-mode leur permettre de couper la retraite du Scharnhorst vers son fjord norvégien.
Mais à 08h40, ceux-là sont encore à près de 300 km de leurs trois camarades qui, bien que surclassés en puissance de feu, vont donc devoir tenir le Scharnhorst en haleine durant plusieurs heures...
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