mardi 28 mars 2023

7517 - tout, sauf facile

Soldats de la RAF, détachés près de Mourmansk, octobre 1941. "Qu'est-ce qu'on f... là ?"
... "alors que les quais en bois de Polyarnoe se trouvaient dans un guba, ou fjord profond, étroit et bien protégé, Mourmansk, plus en amont, possédait peu de postes d'amarrage et plusieurs d'entre eux avaient été endommagés par les bombardements.

Les navires marchands seraient dès lors obligés d'attendre au mouillage dans la Baie de Vaenga (...) et seraient exposés aux attaques aériennes. 

Une cale sèche navale et des ateliers de réparation existaient certes à proximité de Rosta, mais ni les réserves de charbon ni celles de pétrole n'y étaient facilement disponibles.

En bref, les convois seraient confrontés à davantage de difficultés que les simples attaques de l'ennemi ou l'inclémence de la météo. Des efforts devraient
[donc] être déployés [sur place] pour aider les Russes à renforcer le port et à améliorer les installations; et une forme de présence navale britannique devrait être établie à terre pour faciliter les liaisons" (1)

Rien que du point de vue logistique, l'affaire ne s'annonce donc pas facile, mais résoudre les problèmes d'expédition un par un ne sert de toute manière à rien si on n'a rien... à expédier !

Heureusement, le 12 août, après sa rencontre avec Roosevelt au large de Terre-Neuve lors de la "Conférence de l'Atlantique", Churchill est en mesure de câbler à Staline qu'en dépit de l'actuelle neutralité américaine, il "fera le maximum" pour lui livrer les fournitures dont il a désespérément besoin.

... même si cela implique de les prélever sur celles destinées à la Grande-Bretagne.

(1) Richard Woodman, Arctic Convoys, 1941–1945, page 41

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Ouuups, petite erreur, désolé, vérification faite, le Blenheim, c'était à l'origine l'avion de Lord Rothermere , l'autre tycoon de la presse conservatrice anglaise, et non celui de Lord Beaverbrook-Max Aitken