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| L'Adventure, ici en 1943 : la première manifestation de l'aide britannique à l'URSS |
... Arkhangelsk, 01 août 1941
Le 01 août, le HMS Adventure fait une entrée tout sauf triomphante dans le port soviétique d'Arkhangelsk.
Il faut dire qu'avec sa silhouette d'un autre âge, l'étrange croiseur-mouilleur de mines n'a pas de quoi impressionner grand-monde, et que sa cargaison, qui se veut pourtant première manifestation concrète de l'aide matérielle britannique à l'URSS, n'a non plus rien pour susciter l'enthousiasme des Soviétiques, puisque composée essentiellement de mines obsolètes que l'amiral Arseny Golovko, commandant de la Flotte du Nord, n'hésite pas à qualifier de "quasiment sans valeur".
Mauvais début assurément, et qui préfigure hélas quatre ans de tensions et de frustrations constantes entre Britanniques et Soviétiques, les premiers accusant régulièrement les seconds de leur en demander trop et en particulier l'impossible, et les seconds ne cessant de reprocher aux premiers de ne pas en faire assez et de chercher en permanence tous les prétextes possibles pour se soustraire à leurs obligations.
A la décharge des Britanniques, la Grande-Bretagne de cet été 1941 manque elle-même de tout et ne saurait donc envoyer ce qu'elle ne possède pas encore, et avec l'arrivée prochaine de l'hiver, la plupart des convois qu'elle se propose de mettre en branle ne pourront de toute manière décharger à Arkhangelsk, mais seulement à Mourmansk, dans la Péninsule de Kola, c-à-d dans un port qui, non content de ne se trouver qu'à quelques minutes de vol de Petsamo (Finlande), et d'être dès lors régulièrement bombardé par l'ennemi, ne dispose pour l'heure d'aucune infrastructure digne de ce nom,... ni même d'aucune grue capable de soulever un simple tank !
Et ce n'est pas encore le pire...
Le 01 août, le HMS Adventure fait une entrée tout sauf triomphante dans le port soviétique d'Arkhangelsk.
Il faut dire qu'avec sa silhouette d'un autre âge, l'étrange croiseur-mouilleur de mines n'a pas de quoi impressionner grand-monde, et que sa cargaison, qui se veut pourtant première manifestation concrète de l'aide matérielle britannique à l'URSS, n'a non plus rien pour susciter l'enthousiasme des Soviétiques, puisque composée essentiellement de mines obsolètes que l'amiral Arseny Golovko, commandant de la Flotte du Nord, n'hésite pas à qualifier de "quasiment sans valeur".
Mauvais début assurément, et qui préfigure hélas quatre ans de tensions et de frustrations constantes entre Britanniques et Soviétiques, les premiers accusant régulièrement les seconds de leur en demander trop et en particulier l'impossible, et les seconds ne cessant de reprocher aux premiers de ne pas en faire assez et de chercher en permanence tous les prétextes possibles pour se soustraire à leurs obligations.
A la décharge des Britanniques, la Grande-Bretagne de cet été 1941 manque elle-même de tout et ne saurait donc envoyer ce qu'elle ne possède pas encore, et avec l'arrivée prochaine de l'hiver, la plupart des convois qu'elle se propose de mettre en branle ne pourront de toute manière décharger à Arkhangelsk, mais seulement à Mourmansk, dans la Péninsule de Kola, c-à-d dans un port qui, non content de ne se trouver qu'à quelques minutes de vol de Petsamo (Finlande), et d'être dès lors régulièrement bombardé par l'ennemi, ne dispose pour l'heure d'aucune infrastructure digne de ce nom,... ni même d'aucune grue capable de soulever un simple tank !
Et ce n'est pas encore le pire...
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