Le cuirassé Tirpitz, dans le Kafjord, en septembre 1943 : une menace... potentielle |
... et aux multiples dangers de la traversée aller s'ajoutent inévitablement ceux de la traversée... retour !
Parce qu'il s'en revient de Russie presque toujours à vide, le convoi du retour intéresse évidemment bien moins les sous-marins et avions allemands que le nouveau convoi aller, qu'il croise toujours quelque part sur sa route, mais une cible reste une cible, et tout cargo, chargé ou non, envoyé par le fond est un cargo qui ne participera évidemment pas au convoi suivant,... mais aussi un cargo dont la disparition sera - peut-être - celle de trop, c-à-d celle qui persuadera Britanniques et Américains d'abandonner l'idée-même de ravitailler l'URSS par la mer.
Et comme si cela ne suffisait pas encore, à tous ces périls va bientôt s'en ajouter un autre : celui posé par les derniers grands navires de surface de la Kriegsmarine, et en particulier par le cuirassé Tirpitz, qui, définitivement chassés de l'Atlantique après la tragique disparition de son jumeau Bismarck en mai (1), vont progressivement se rassembler dans les fjords norvégiens et y trouver non seulement un abri, mais aussi, et surtout une nouvelle raison d'exister, au moins, et comme nous allons le voir, "potentiellement"
Et la présence en Norvège de ces puissants navires, largement supérieurs - en tout cas sur le papier - aux croiseurs et destroyers qui constituent l'escorte habituelle des convois, va rapidement contraindre la Royal Navy à mobiliser des moyens importants, et à vrai dire disproportionnés, pour y faire face, et ce dans le but, non avoué, de réussir un jour à coincer le Tirpitz en l'attirant dans un piège qui, malheureusement, ne se refermera finalement que sur le plus petit et moins puissant croiseur de bataille Scharnhorst.
Mais n'anticipons pas et, le décor a présent planté, intéressons-nous maintenant au premier acte...
(1) Saviez-vous que... Coulez le Bismarck
Parce qu'il s'en revient de Russie presque toujours à vide, le convoi du retour intéresse évidemment bien moins les sous-marins et avions allemands que le nouveau convoi aller, qu'il croise toujours quelque part sur sa route, mais une cible reste une cible, et tout cargo, chargé ou non, envoyé par le fond est un cargo qui ne participera évidemment pas au convoi suivant,... mais aussi un cargo dont la disparition sera - peut-être - celle de trop, c-à-d celle qui persuadera Britanniques et Américains d'abandonner l'idée-même de ravitailler l'URSS par la mer.
Et comme si cela ne suffisait pas encore, à tous ces périls va bientôt s'en ajouter un autre : celui posé par les derniers grands navires de surface de la Kriegsmarine, et en particulier par le cuirassé Tirpitz, qui, définitivement chassés de l'Atlantique après la tragique disparition de son jumeau Bismarck en mai (1), vont progressivement se rassembler dans les fjords norvégiens et y trouver non seulement un abri, mais aussi, et surtout une nouvelle raison d'exister, au moins, et comme nous allons le voir, "potentiellement"
Et la présence en Norvège de ces puissants navires, largement supérieurs - en tout cas sur le papier - aux croiseurs et destroyers qui constituent l'escorte habituelle des convois, va rapidement contraindre la Royal Navy à mobiliser des moyens importants, et à vrai dire disproportionnés, pour y faire face, et ce dans le but, non avoué, de réussir un jour à coincer le Tirpitz en l'attirant dans un piège qui, malheureusement, ne se refermera finalement que sur le plus petit et moins puissant croiseur de bataille Scharnhorst.
Mais n'anticipons pas et, le décor a présent planté, intéressons-nous maintenant au premier acte...
(1) Saviez-vous que... Coulez le Bismarck
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