La glace : la menace la plus impitoyable des convois de l'Arctique |
... par rapport au "Corridor perse", qui impose un interminable voyage de contournement autour de l'Afrique, la "Voie arctique" a l'avantage d'être beaucoup plus directe et rapide, mais aussi, et malheureusement,... le gros inconvénient de devoir s'effectuer dans des conditions de navigation épouvantables et, sur une bonne partie de son trajet, toujours à portée des bases aériennes et sous-marines que les Allemands, naturellement soucieux d'empêcher pareilles traversées, ont établies en Norvège depuis le début de la guerre, et qu'ils ne vont cesser de renforcer quasiment jusqu'à sa fin.
Après avoir quitté les ports britanniques, les lents et très vulnérables cargos cheminent isolément ou par petits groupes jusqu'en Islande où, durant plusieurs jours, ils vont se rassembler et se former en convoi avant d'entreprendre, sous la conduite et la protection de différents navires de guerre, le périlleux voyage jusqu'à Arkhangelsk ou Mourmansk, un voyage qui les voit successivement traverser la Mer de Norvège jusqu'à l'île Jan Mayen avant de passer en Mer du Groenland puis en Mer de Barents après avoir franchi le Cap Nord.
Jusqu'en Islande, le voyage est en principe sans risque et, jusqu'à Jan Mayen, uniquement sous la menace de l'un ou l'autre U-boot.
L'affaire se complique toutefois passé Jan Mayen, puisqu'en plus de la présence de sous-marins allemands, il faut compter avec des conditions météorologiques de plus en plus exécrables et, surtout, avec la présence de glaces, qui forcent à se rapprocher des côtes norvégiennes... et donc à se retrouver plus près des bombardiers de la Luftwaffe.
Et qu'il soit victime d'une torpille de sous-marin ou alors d'une bombe d'avion, le navire qui sombre n'offre pour ainsi dire aucune chance aux infortunés marins, qui ne peuvent espérer survivre que quelques minutes dans ces eaux glaciales...
Après avoir quitté les ports britanniques, les lents et très vulnérables cargos cheminent isolément ou par petits groupes jusqu'en Islande où, durant plusieurs jours, ils vont se rassembler et se former en convoi avant d'entreprendre, sous la conduite et la protection de différents navires de guerre, le périlleux voyage jusqu'à Arkhangelsk ou Mourmansk, un voyage qui les voit successivement traverser la Mer de Norvège jusqu'à l'île Jan Mayen avant de passer en Mer du Groenland puis en Mer de Barents après avoir franchi le Cap Nord.
Jusqu'en Islande, le voyage est en principe sans risque et, jusqu'à Jan Mayen, uniquement sous la menace de l'un ou l'autre U-boot.
L'affaire se complique toutefois passé Jan Mayen, puisqu'en plus de la présence de sous-marins allemands, il faut compter avec des conditions météorologiques de plus en plus exécrables et, surtout, avec la présence de glaces, qui forcent à se rapprocher des côtes norvégiennes... et donc à se retrouver plus près des bombardiers de la Luftwaffe.
Et qu'il soit victime d'une torpille de sous-marin ou alors d'une bombe d'avion, le navire qui sombre n'offre pour ainsi dire aucune chance aux infortunés marins, qui ne peuvent espérer survivre que quelques minutes dans ces eaux glaciales...
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