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| Iraniennes observant un convoi allié dans le corridor perse |
... mais rendu jusqu'à un port irakien ou iranien, les fournitures doivent ensuite être chargées sur des wagons du nouveau chemin de fer transiranien qui les achemineront jusqu'en URSS.
Or l'Iran est officiellement neutre et son monarque, Reza Chah, fort peu désireux de déplaire aux Allemands en autorisant un tel transit sur son territoire, ce qui, le 25 août 1941, va d'ailleurs pousser Britanniques et Soviétiques à envahir conjointement le pays, et à contraindre Reza Chah à l'abdication et à l'exil (1)
Officiellement proclamé Chah d'Iran à la place de son père le 16 septembre suivant, Mohammad Reza Pahlavi, qui n'a encore que 22 ans, va alors se retrouver de facto, et jusqu'à la fin de la guerre, sous l'emprise totale des Alliés, auxquels il ne pourra interdire de faire circuler leur matériel militaire sur son territoire.
Reste que si ce "Corridor perse" est à présent grand ouvert, il impose toujours un long et interminable contournement de l'Afrique, et ne bénéficie véritablement qu'au seul Front du Caucase alors que la véritable menace pour l'URSS de Joseph Staline se situe pour l'heure nettement plus à l'Ouest, et particulièrement autour de Moscou et de Leningrad.
Et pour soutenir l'effort de guerre soviétique à ces endroits, il n'existe qu'une seule route (2) entièrement maritime, qui, depuis la Grande-Bretagne, conduit jusqu'aux ports russes d'Arkhangelsk, qui n'est accessible qu'en été, et de Mourmansk, qui demeure quant à lui libre de glaces toute l'année.
C'est la Voie arctique...
(1) contraint à s'exiler en Afrique du Sud, où il demeurera constamment sous le contrôle des Britanniques, et très affecté par cette épreuve, Reza Chah mourra d'un arrêt cardiaque en juillet 1944
Or l'Iran est officiellement neutre et son monarque, Reza Chah, fort peu désireux de déplaire aux Allemands en autorisant un tel transit sur son territoire, ce qui, le 25 août 1941, va d'ailleurs pousser Britanniques et Soviétiques à envahir conjointement le pays, et à contraindre Reza Chah à l'abdication et à l'exil (1)
Officiellement proclamé Chah d'Iran à la place de son père le 16 septembre suivant, Mohammad Reza Pahlavi, qui n'a encore que 22 ans, va alors se retrouver de facto, et jusqu'à la fin de la guerre, sous l'emprise totale des Alliés, auxquels il ne pourra interdire de faire circuler leur matériel militaire sur son territoire.
Reste que si ce "Corridor perse" est à présent grand ouvert, il impose toujours un long et interminable contournement de l'Afrique, et ne bénéficie véritablement qu'au seul Front du Caucase alors que la véritable menace pour l'URSS de Joseph Staline se situe pour l'heure nettement plus à l'Ouest, et particulièrement autour de Moscou et de Leningrad.
Et pour soutenir l'effort de guerre soviétique à ces endroits, il n'existe qu'une seule route (2) entièrement maritime, qui, depuis la Grande-Bretagne, conduit jusqu'aux ports russes d'Arkhangelsk, qui n'est accessible qu'en été, et de Mourmansk, qui demeure quant à lui libre de glaces toute l'année.
C'est la Voie arctique...
(1) contraint à s'exiler en Afrique du Sud, où il demeurera constamment sous le contrôle des Britanniques, et très affecté par cette épreuve, Reza Chah mourra d'un arrêt cardiaque en juillet 1944
(2) il y eut aussi une Voie Pacifique, partant des ports américains de la côte ouest à destination de Vladivostok, dans l'extrême-orient russe
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