Le Mont Austem, ou "pourquoi combattre ici et maintemant" |
... à Guadalcanal-même, le commandement américain n'eut en revanche jamais à subir de gros reproches.
De fait, ni Vandergrift, ni Patch, qui lui succéda en décembre 1942 et jusqu'à la fin de la campagne, ne commirent de véritables erreurs.
On peut néanmoins leur reprocher à tous deux d'avoir, à de multiples reprises, pêché par excès de prudence et, dans un souci, au demeurant légitime, de protéger l'aérodrome de Henderson Field, d'avoir abandonné la proie pour l'ombre.
A deux reprises, sur la rivière Matanikau, Vandergrift, qui tenait pourtant les Japonais à la gorge et était sur le point de s'emparer du village de Kokumbona, devenu quartier-général de la 17ème Armée japonaise, décida ainsi de stopper l'offensive, et même de sonner la retraite générale, afin d'affronter la menace, surévaluée, sinon imaginaire, de nouveaux débarquements japonais.
Et après son arrivée, le 09 décembre, Patch, pourtant confronté à un ennemi à présent exsangue, mit quant à lui plusieurs semaines avant de repartir à l'attaque, et subordonna le lancement de celle-ci à la réussite préalable d'une autre offensive, cette fois sur et aux alentours du Mont Austen, une offensive à l'utilité militaire fort contestable et qui, faute de moyens suffisants, se transforma rapidement en une coûteuse procession d'escargots.
Enfin, en janvier 1943, alors que les survivants déguenillés de la 17ème Armée retraitaient tant bien que mal vers le Cap Espérance pour y être évacués, Patch, qui disposait pourtant d'une supériorité numérique et matérielle écrasante mais qui craignait, lui aussi, de se retrouver finalement confronté à un nouveau débarquement nippon, décida de conserver plus de la moitié de ses hommes autour de Henderson Field, et de n'envoyer à la poursuite des Japonais que des effectifs dès lors insuffisants pour l'emporter rapidement, permettant ainsi à ces derniers d'embarquer sur les destroyers du Tokyo Express qui effectuèrent là leurs ultimes traversées vers Guadalcanal...
De fait, ni Vandergrift, ni Patch, qui lui succéda en décembre 1942 et jusqu'à la fin de la campagne, ne commirent de véritables erreurs.
On peut néanmoins leur reprocher à tous deux d'avoir, à de multiples reprises, pêché par excès de prudence et, dans un souci, au demeurant légitime, de protéger l'aérodrome de Henderson Field, d'avoir abandonné la proie pour l'ombre.
A deux reprises, sur la rivière Matanikau, Vandergrift, qui tenait pourtant les Japonais à la gorge et était sur le point de s'emparer du village de Kokumbona, devenu quartier-général de la 17ème Armée japonaise, décida ainsi de stopper l'offensive, et même de sonner la retraite générale, afin d'affronter la menace, surévaluée, sinon imaginaire, de nouveaux débarquements japonais.
Et après son arrivée, le 09 décembre, Patch, pourtant confronté à un ennemi à présent exsangue, mit quant à lui plusieurs semaines avant de repartir à l'attaque, et subordonna le lancement de celle-ci à la réussite préalable d'une autre offensive, cette fois sur et aux alentours du Mont Austen, une offensive à l'utilité militaire fort contestable et qui, faute de moyens suffisants, se transforma rapidement en une coûteuse procession d'escargots.
Enfin, en janvier 1943, alors que les survivants déguenillés de la 17ème Armée retraitaient tant bien que mal vers le Cap Espérance pour y être évacués, Patch, qui disposait pourtant d'une supériorité numérique et matérielle écrasante mais qui craignait, lui aussi, de se retrouver finalement confronté à un nouveau débarquement nippon, décida de conserver plus de la moitié de ses hommes autour de Henderson Field, et de n'envoyer à la poursuite des Japonais que des effectifs dès lors insuffisants pour l'emporter rapidement, permettant ainsi à ces derniers d'embarquer sur les destroyers du Tokyo Express qui effectuèrent là leurs ultimes traversées vers Guadalcanal...
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