... déjà confrontés à un environnement plus qu'hostile, fait de pluies diluviennes, d'une chaleur accablante et d'innombrables maladies tropicales, les Marines de Guadalcanal durent dès lors supporter des bombardements navals, mais aussi aériens quasi-quotidiens, et assister, quasi-quotidiennement, à l'arrivée de nouveaux soldats japonais que personne ne semblait en mesure d'arrêter.
Au fil des semaines, leur moral se dégrada inévitablement, ce qui les amena tout aussi inévitablement à s'interroger sur l'utilité de leur mission et à mettre en doute les compétences de leur commandant-en-chef, l'amiral Robert Ghormley, qui "menait la belle vie" dans son quartier-général de Nouméa.
Ghormley, selon l'expression consacrée, "n'était pas un mauvais homme", mais sa nomination à la tête du COMSOPAC juste avant Guadalcanal fut assurément une regrettable erreur tant l'intéressé, qui ne daigna jamais se présenter en personne sur l'île, parut toujours dépassé par les évènements et indifférent à la situation des soldats qui risquaient quotidiennement leur vie sur le terrain.
Ghormley n'était pas un magicien et ne pouvait donc faire apparaître des renforts et du ravitaillement qui n'existaient pas, puis les transporter jusqu'à Guadalcanal sur des navires qui n'existaient pas davantage, mais lorsque les uns et les autres existaient, l'intéressé n'en était pas moins plus que réticent à envoyer les premiers en risquant les seconds, ce qui, à terme, menaçait l'existence-même de "l'équipe américaine" à Guadalcanal, et incita finalement Nimitz à le remplacer par nul autre que William Halsey
Halsey n'était pas non plus un magicien, mais c'était, déjà, une légende et un homme qui, contrairement à Ghormley, inspirait confiance aux soldats auxquels il était bien décidé, là encore contrairement à Ghormley, "d'envoyer tout ce qu'il avait",... même si cela impliquait inévitablement de perdre de nombreux navires en route.
Trop souvent sous-estimé, le rôle de Halsey dans le succès des Américains à Guadalcanal s'avéra au contraire déterminant, ce qui, rétrospectivement, ne peut qu'amener à regretter que la Bataille de Guadalcanal n'ait pas été dirigée dès le début par ce dernier...
Au fil des semaines, leur moral se dégrada inévitablement, ce qui les amena tout aussi inévitablement à s'interroger sur l'utilité de leur mission et à mettre en doute les compétences de leur commandant-en-chef, l'amiral Robert Ghormley, qui "menait la belle vie" dans son quartier-général de Nouméa.
Ghormley, selon l'expression consacrée, "n'était pas un mauvais homme", mais sa nomination à la tête du COMSOPAC juste avant Guadalcanal fut assurément une regrettable erreur tant l'intéressé, qui ne daigna jamais se présenter en personne sur l'île, parut toujours dépassé par les évènements et indifférent à la situation des soldats qui risquaient quotidiennement leur vie sur le terrain.
Ghormley n'était pas un magicien et ne pouvait donc faire apparaître des renforts et du ravitaillement qui n'existaient pas, puis les transporter jusqu'à Guadalcanal sur des navires qui n'existaient pas davantage, mais lorsque les uns et les autres existaient, l'intéressé n'en était pas moins plus que réticent à envoyer les premiers en risquant les seconds, ce qui, à terme, menaçait l'existence-même de "l'équipe américaine" à Guadalcanal, et incita finalement Nimitz à le remplacer par nul autre que William Halsey
Halsey n'était pas non plus un magicien, mais c'était, déjà, une légende et un homme qui, contrairement à Ghormley, inspirait confiance aux soldats auxquels il était bien décidé, là encore contrairement à Ghormley, "d'envoyer tout ce qu'il avait",... même si cela impliquait inévitablement de perdre de nombreux navires en route.
Trop souvent sous-estimé, le rôle de Halsey dans le succès des Américains à Guadalcanal s'avéra au contraire déterminant, ce qui, rétrospectivement, ne peut qu'amener à regretter que la Bataille de Guadalcanal n'ait pas été dirigée dès le début par ce dernier...
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