Guadalcanal, ou l'Impuissance de la Volonté face aux canons et aux armes automatiques... |
... tirant les leçons de cet échec, le commandement japonais décida donc d'envoyer davantage de troupes, et de fait, la seconde tentative, dirigée par le général Kawagushi, réunissait près de 6 000 hommes, ce qui était nettement mieux mais toujours d'autant plus insuffisant, que l'attaque impliquait cette fois un interminable périple à travers la jungle, qui eut pour effet d'épuiser prématurément les soldats et de les disperser à un point tel qu'ils s'avérèrent incapables de la moindre attaque coordonnée.
Nouvel et sanglant fiasco donc, qui, toute idée d'abandon étant exclue par principe, impliquait donc une nouvelle tentative, réunissant cette fois pas moins de 15 000 hommes, puisque l'on s'était enfin rendu compte en haut-lieu que les Américains, de leur côté, en avaient débarqué "environ 10 000" au début du mois d'août.
Lorsque le propre commandant de la 17ème Armée, le général Hyakutake, se lança à son tour à l'attaque à la fin octobre, il disposait cette fois d'effectifs qui auraient été suffisants si, dans l'intervalle, les Américains n'avaient eux-mêmes doublé les leurs (!) et considérablement renforcé leur aviation et leur artillerie, et si, à nouveau, un long détour par la jungle n'avait fini par user et disperser les soldats nippons, une fois de plus incapables d'unir leurs efforts !
Ce troisième échec signa le glas des derniers espoirs japonais qui, décimés par la faim et la maladie, ne furent par la suite plus jamais en mesure de reconstituer sur l'île un effectif suffisant pour espérer l'emporter.
Pour autant, le commandement s'entêta - ultime erreur - à envoyer quelques milliers d'hommes supplémentaires en renforts, lesquels, eux aussi débarqués sans arme lourde, sans médicament et quasiment sans ravitaillement, se retrouvèrent rapidement dans un état aussi pitoyable que leurs prédécesseurs, et dépérirent eux aussi en masse, jusqu'à ce que leurs généraux et amiraux,
prennent enfin la décision qui s'imposait à eux depuis longtemps...
... abandonner Guadalcanal et reconnaître la victoire des Américains.
Nouvel et sanglant fiasco donc, qui, toute idée d'abandon étant exclue par principe, impliquait donc une nouvelle tentative, réunissant cette fois pas moins de 15 000 hommes, puisque l'on s'était enfin rendu compte en haut-lieu que les Américains, de leur côté, en avaient débarqué "environ 10 000" au début du mois d'août.
Lorsque le propre commandant de la 17ème Armée, le général Hyakutake, se lança à son tour à l'attaque à la fin octobre, il disposait cette fois d'effectifs qui auraient été suffisants si, dans l'intervalle, les Américains n'avaient eux-mêmes doublé les leurs (!) et considérablement renforcé leur aviation et leur artillerie, et si, à nouveau, un long détour par la jungle n'avait fini par user et disperser les soldats nippons, une fois de plus incapables d'unir leurs efforts !
Ce troisième échec signa le glas des derniers espoirs japonais qui, décimés par la faim et la maladie, ne furent par la suite plus jamais en mesure de reconstituer sur l'île un effectif suffisant pour espérer l'emporter.
Pour autant, le commandement s'entêta - ultime erreur - à envoyer quelques milliers d'hommes supplémentaires en renforts, lesquels, eux aussi débarqués sans arme lourde, sans médicament et quasiment sans ravitaillement, se retrouvèrent rapidement dans un état aussi pitoyable que leurs prédécesseurs, et dépérirent eux aussi en masse, jusqu'à ce que leurs généraux et amiraux,
prennent enfin la décision qui s'imposait à eux depuis longtemps...
... abandonner Guadalcanal et reconnaître la victoire des Américains.
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