La Jungle de Guadalcsanal : omniprésente et capable d'engloutir tout et tout le monde... |
... il n'existe aucune jungle au Japon et, contrairement à l'opinion de tous les États-majors occidentaux depuis le début de la guerre, le soldat japonais n'avait rien d'un "Roi de la Jungle".
Il était certes moins enclin à se plaindre, plus habitué à se contenter de peu, et davantage porté à sacrifier sa vie que ne l'était son adversaire occidental, mais cheminer dans la jungle n'en restait pas moins pour lui une entreprise éprouvante et hasardeuse, qui l'épuisait bien avant qu'il ne soit amené à combattre.
Par deux fois, en septembre puis en octobre 1942, le commandement nippon tenta de s'emparer de Henderson Field à revers, après un long détour par la jungle, et découvrit à chaque fois que ses soldats, lorsqu'ils ne se perdaient pas carrément en chemin (!), s'avéraient ensuite incapables de mener - et de mener de nuit ! - l'attaque massive et coordonnée qui seule aurait - peut-être - pu emporter la décision.
Et comme chaque tentative se soldait par un sanglant échec, il fallait ensuite imposer aux hommes une inévitable et pénible retraite à travers cette même jungle,... avec pour seul résultat de les épuiser encore un peu plus !
Pour ne rien arranger, et nouvelle erreur, le Japon ne s'était jamais doté, dans l'avant-guerre, d'un quelconque service de Santé digne de ce nom : tout, à commencer par les médicaments, manquait donc pour soigner les malades et les blessés, lesquels étaient supposés supporter stoïquement leur sort.
La formule avait certes l'avantage d'être économique mais, dans l'impitoyable jungle de Guadalcanal, et sous le climat particulièrement insalubre des Salomon, elle s'avéra rapidement catastrophique : la moindre blessure risquait en effet d'entraîner la gangrène, et les rangs furent de toute manière très vite décimés par des maladies tropicales peu documentées et dans tous les cas impossibles à soigner, lesquelles finirent par causer bien plus de pertes que les balles et les obus américains...
Il était certes moins enclin à se plaindre, plus habitué à se contenter de peu, et davantage porté à sacrifier sa vie que ne l'était son adversaire occidental, mais cheminer dans la jungle n'en restait pas moins pour lui une entreprise éprouvante et hasardeuse, qui l'épuisait bien avant qu'il ne soit amené à combattre.
Par deux fois, en septembre puis en octobre 1942, le commandement nippon tenta de s'emparer de Henderson Field à revers, après un long détour par la jungle, et découvrit à chaque fois que ses soldats, lorsqu'ils ne se perdaient pas carrément en chemin (!), s'avéraient ensuite incapables de mener - et de mener de nuit ! - l'attaque massive et coordonnée qui seule aurait - peut-être - pu emporter la décision.
Et comme chaque tentative se soldait par un sanglant échec, il fallait ensuite imposer aux hommes une inévitable et pénible retraite à travers cette même jungle,... avec pour seul résultat de les épuiser encore un peu plus !
Pour ne rien arranger, et nouvelle erreur, le Japon ne s'était jamais doté, dans l'avant-guerre, d'un quelconque service de Santé digne de ce nom : tout, à commencer par les médicaments, manquait donc pour soigner les malades et les blessés, lesquels étaient supposés supporter stoïquement leur sort.
La formule avait certes l'avantage d'être économique mais, dans l'impitoyable jungle de Guadalcanal, et sous le climat particulièrement insalubre des Salomon, elle s'avéra rapidement catastrophique : la moindre blessure risquait en effet d'entraîner la gangrène, et les rangs furent de toute manière très vite décimés par des maladies tropicales peu documentées et dans tous les cas impossibles à soigner, lesquelles finirent par causer bien plus de pertes que les balles et les obus américains...
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