... malgré la consommation effrénée de mazout qu'il entraînait, l'usage des destroyers du "Tokyo Express" pour débarquer et ravitailler les troupes japonaises à Guadalcanal ne constituait pas une erreur en soi, mais au contraire la seule solution possible pour échapper aux incessantes attaques aériennes menées, durant la journée, par la "Cactus Air Force", c-à-d par la petite force aérienne que les Américains mirent en service à Guadalcanal dès la seconde moitié du mois d'août.
Mais le problème, c'est que les dits destroyers ne pouvaient emporter que quelques centaines d'hommes à la fois, ainsi qu'un minimum de ravitaillement ou quelques pièces d'artillerie de petit calibre, et que les uns et les autres avouèrent très vite leurs limites sur une île aussi vaste et inhospitalière que Guadalcanal, et contre des Américains à la fois plus nombreux et bien mieux équipés, et qui, eux, grâce précisément à leur aérodrome, pouvaient au contraire évacuer leurs blessés et malades par la voie des Airs, et même se faire livrer ce qui leur manquait, sans se fier uniquement au transport maritime.
Dans les semaines qui suivirent l'installation des Américains à Guadalcanal, et au moins jusqu'au mois de novembre, les Japonais tentèrent par tous les moyens, et autant sur Terre que par Mer ou dans les Airs, de détruire ou du moins de neutraliser durablement cet aérodrome, mais ne furent jamais en mesure d'y arriver, faute de moyens.
Mais le problème, c'est que les dits destroyers ne pouvaient emporter que quelques centaines d'hommes à la fois, ainsi qu'un minimum de ravitaillement ou quelques pièces d'artillerie de petit calibre, et que les uns et les autres avouèrent très vite leurs limites sur une île aussi vaste et inhospitalière que Guadalcanal, et contre des Américains à la fois plus nombreux et bien mieux équipés, et qui, eux, grâce précisément à leur aérodrome, pouvaient au contraire évacuer leurs blessés et malades par la voie des Airs, et même se faire livrer ce qui leur manquait, sans se fier uniquement au transport maritime.
Dans les semaines qui suivirent l'installation des Américains à Guadalcanal, et au moins jusqu'au mois de novembre, les Japonais tentèrent par tous les moyens, et autant sur Terre que par Mer ou dans les Airs, de détruire ou du moins de neutraliser durablement cet aérodrome, mais ne furent jamais en mesure d'y arriver, faute de moyens.
Malgré l'échec patent de chaque nouvelle tentative, ils persistèrent encore et encore, ce qui, avec le recul, était manifestement une erreur de plus, laquelle finit d'ailleurs par épuiser totalement, et prématurément, leur Marine impériale, qui fut par conséquent la première à souhaiter, puis à réclamer, l'abandon pur et simple de Guadalcanal
Un abandon qui, à l'évidence, aurait dû être entériné bien plus tôt, mais qui ne le fut finalement qu'au mois de décembre, lorsque bien trop d'hommes, d'avions et de navires avaient déjà été perdus...
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