"Les Diables de Guadalcanal", ou la version aérienne et "Johnwaynesque" de la Bataille |
... car la seconde erreur, qui découle directement de la première, réside dans le fait que le dit aérodrome, que les Américains appelleraient bientôt Henderson Field, n'était pas davantage défendu que la plage qui y donnait accès !
Pire encore : alors qu'ils auraient largement eu le loisir de le faire avant l'arrivée des premiers soldats américains, les Japonais affectés à la construction ne tentèrent même pas d'incendier les bâtiments ni de détruire le ravitaillement, les équipements et même les armes qui y étaient stockés et que les Américains purent donc utiliser à leur profit pour achever l'aérodrome et le mettre en service bien plus vite qu'ils ne l'avaient prévu.
Et c'est la disponibilité de cet aérodrome, de cet aérodrome que les Japonais avaient eux-mêmes construits mais qu'ils livrèrent aux Américains sur un plateau (!), qui, plus que tout autre facteur, détermina ensuite l'issue de la bataille.
Avec Henderson Field et les quelques appareils qui s'y trouvèrent bientôt stationnés, les Américains furent en effet en mesure, durant la journée, de constamment repérer et frapper non seulement les soldats japonais débarqués sur l'île, mais aussi, et surtout, les navires qui les y amenaient, lesquels, pour leur échapper, furent dès lors contraints de patienter très loin au large, de ne plus se présenter que de nuit, et de détaler à toute vitesse avant la levée du soleil.
Et malheureusement pour les Japonais, les seuls navires capables de réaliser cette prouesse étaient les destroyers de la Marine impériale, qui, en authentiques lévriers des mers, pouvaient courir très vite mais jamais très longtemps, et qui ne pouvaient transporter grand-chose et surtout pas les canons de gros calibre, l'abondant ravitaillement et les encombrants équipements qui auraient permis à l'Infanterie japonaise d'affronter son adversaire américaine avec de meilleures chances de succès...
Pire encore : alors qu'ils auraient largement eu le loisir de le faire avant l'arrivée des premiers soldats américains, les Japonais affectés à la construction ne tentèrent même pas d'incendier les bâtiments ni de détruire le ravitaillement, les équipements et même les armes qui y étaient stockés et que les Américains purent donc utiliser à leur profit pour achever l'aérodrome et le mettre en service bien plus vite qu'ils ne l'avaient prévu.
Et c'est la disponibilité de cet aérodrome, de cet aérodrome que les Japonais avaient eux-mêmes construits mais qu'ils livrèrent aux Américains sur un plateau (!), qui, plus que tout autre facteur, détermina ensuite l'issue de la bataille.
Avec Henderson Field et les quelques appareils qui s'y trouvèrent bientôt stationnés, les Américains furent en effet en mesure, durant la journée, de constamment repérer et frapper non seulement les soldats japonais débarqués sur l'île, mais aussi, et surtout, les navires qui les y amenaient, lesquels, pour leur échapper, furent dès lors contraints de patienter très loin au large, de ne plus se présenter que de nuit, et de détaler à toute vitesse avant la levée du soleil.
Et malheureusement pour les Japonais, les seuls navires capables de réaliser cette prouesse étaient les destroyers de la Marine impériale, qui, en authentiques lévriers des mers, pouvaient courir très vite mais jamais très longtemps, et qui ne pouvaient transporter grand-chose et surtout pas les canons de gros calibre, l'abondant ravitaillement et les encombrants équipements qui auraient permis à l'Infanterie japonaise d'affronter son adversaire américaine avec de meilleures chances de succès...
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