"The Thin Red Line", ou Guadalcanal a hauteur de fantassin... |
... dans toutes les batailles, les protagonistes commettent de nombreuses erreurs, grandes ou petites, mais à Guadalcanal, les Japonais en commirent assurément plus que leurs adversaires
La première erreur, et non la moindre, est de ne jamais avoir pensé à fortifier, même a minima, cette île sur laquelle ils construisaient tout de même un aérodrome grâce auquel ils entendaient bombarder rien moins que l'Australie !
Car lorsque les soldats de la 1ère Division de Marines se présentèrent devant Lunga Point, à l'aube du 07 août 1942, ils ne furent confrontés à aucune batterie côtière, aucun blockhaus, aucun champ de mines ou de barbelés, aucun obstacle, et en vérité à quasiment aucun défenseur susceptible de freiner quelque peu leur avance.
Sans aller jusqu'au degré de sophistication que l'on verrait un jour à Tarawa, Peleliu ou encore Iwo-Jima, de simples casemates en rondins habilement dissimulées dans le relief et équipées de mitrailleuses, telles qu'elles apparaîtraient d'ailleurs à la toute fin de la campagne, et en particulier au Mont Austen, auraient assurément causé bien des problèmes aux hommes de la 1ère Marines, qui étaient presque tous des bleus sans expérience du combat ni d'un quelconque débarquement.
De même, quelques centaines de soldats qui, sans être obligatoirement d'élite, se seraient montrés résolus à se battre plutôt qu'à détaler directement dans la jungle, auraient là encore singulièrement compliqué la tâche des Marines, les auraient empêché de s'installer tranquillement sur la plage et d'y débarquer armes, munitions, ravitaillement et équipement à leur aise et, surtout, de mettre la main, dès le jour suivant, sur un aérodrome quasiment prêt à servir...
La première erreur, et non la moindre, est de ne jamais avoir pensé à fortifier, même a minima, cette île sur laquelle ils construisaient tout de même un aérodrome grâce auquel ils entendaient bombarder rien moins que l'Australie !
Car lorsque les soldats de la 1ère Division de Marines se présentèrent devant Lunga Point, à l'aube du 07 août 1942, ils ne furent confrontés à aucune batterie côtière, aucun blockhaus, aucun champ de mines ou de barbelés, aucun obstacle, et en vérité à quasiment aucun défenseur susceptible de freiner quelque peu leur avance.
Sans aller jusqu'au degré de sophistication que l'on verrait un jour à Tarawa, Peleliu ou encore Iwo-Jima, de simples casemates en rondins habilement dissimulées dans le relief et équipées de mitrailleuses, telles qu'elles apparaîtraient d'ailleurs à la toute fin de la campagne, et en particulier au Mont Austen, auraient assurément causé bien des problèmes aux hommes de la 1ère Marines, qui étaient presque tous des bleus sans expérience du combat ni d'un quelconque débarquement.
De même, quelques centaines de soldats qui, sans être obligatoirement d'élite, se seraient montrés résolus à se battre plutôt qu'à détaler directement dans la jungle, auraient là encore singulièrement compliqué la tâche des Marines, les auraient empêché de s'installer tranquillement sur la plage et d'y débarquer armes, munitions, ravitaillement et équipement à leur aise et, surtout, de mettre la main, dès le jour suivant, sur un aérodrome quasiment prêt à servir...
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