Soldats américains au milieu de cadavres japonais, Guadalcanal, octobre 1942 |
... évoquer les pilotes nippons nous amène tout naturellement à parler à présent des pertes humaines qui, hélas, sont autrement plus difficiles à établir, particulièrement chez les Japonais, faute déjà de sources réellement fiables en raison, notamment, du constant saupoudrage de troupes opérés pendant des semaines par les destroyers du Tokyo Express, à raison de 100 à 200 hommes par bâtiment et par voyage, ou de la disparition des rares registres tenus sur le terrain.
A cela s'ajoute le fait que les "morts" et les "blessés" ne l'ont pas toujours été sur l'île de Guadalcanal elle-même, mais également dans le Ciel ou sur Mer, et parfois à des centaines de km de l'île, ce qui, au fil des années, à amener les auteurs à les compter, ou non, dans les statistiques.
Côté américain, les pertes, qui comprennent celles des marins et aviateurs, sont généralement évaluées à peu plus de 7 000 morts et près de 8 000 blessés, la majorité de ces derniers ayant cependant été victimes de maladies diverses plutôt que de blessures contractées au combat.
Côté japonais, on sait quelque 31 400 soldats ont débarqué sur l'île à un moment ou un autre, et que 11 400 ont finalement réussi à la quitter, presque tous lors des trois journées d'évacuation du mois de février 1943, ce qui, à quelques centaines de prisonniers près, signifie donc que près de 20 000 Japonais sont morts à Guadalcanal, victimes, dans leur grande majorité, d'épuisement, de la faim, de maladies ou de blessures mal ou pas du tout soignées, faute de médicaments et à vrai dire d'un quelconque système de Santé.
A ces chiffres, il convient toutefois d'ajouter quelques centaines d'aviateurs, mais aussi plusieurs milliers de marins disparus en mer en six mois de combats, ce qui porte assurément le total à plus de 25 000 morts qui, pour la plupart, n'ont jamais eu droit à la moindre sépulture digne de ce nom...
A cela s'ajoute le fait que les "morts" et les "blessés" ne l'ont pas toujours été sur l'île de Guadalcanal elle-même, mais également dans le Ciel ou sur Mer, et parfois à des centaines de km de l'île, ce qui, au fil des années, à amener les auteurs à les compter, ou non, dans les statistiques.
Côté américain, les pertes, qui comprennent celles des marins et aviateurs, sont généralement évaluées à peu plus de 7 000 morts et près de 8 000 blessés, la majorité de ces derniers ayant cependant été victimes de maladies diverses plutôt que de blessures contractées au combat.
Côté japonais, on sait quelque 31 400 soldats ont débarqué sur l'île à un moment ou un autre, et que 11 400 ont finalement réussi à la quitter, presque tous lors des trois journées d'évacuation du mois de février 1943, ce qui, à quelques centaines de prisonniers près, signifie donc que près de 20 000 Japonais sont morts à Guadalcanal, victimes, dans leur grande majorité, d'épuisement, de la faim, de maladies ou de blessures mal ou pas du tout soignées, faute de médicaments et à vrai dire d'un quelconque système de Santé.
A ces chiffres, il convient toutefois d'ajouter quelques centaines d'aviateurs, mais aussi plusieurs milliers de marins disparus en mer en six mois de combats, ce qui porte assurément le total à plus de 25 000 morts qui, pour la plupart, n'ont jamais eu droit à la moindre sépulture digne de ce nom...
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