Carte des Salomon, avec Guadalcanal en rose et les Shortland en vert, à l'Ouest de Choiseul |
La Bataille de l'île Rennell des 29 et 30 janvier 1943 constitue le dernier engagement naval majeur autour de Guadalcanal, un engagement perdu par les Américains mais que l'industrie de ces derniers, contrairement à celle des Japonais, compensera néanmoins très facilement (1) dans les semaines suivantes
Engagement sans conséquence donc, n'était le fait que ce renforcement aussi soudain qu'inattendu de la puissance aérienne japonaise a conduit la TF18 à se replier fort loin de l'île, et à inciter les autres navires de surface présents dans les parages à en faire de même,... ce qui va faciliter la tâche des destroyers du Tokyo Express.
Car deux jours à peine après cette bataille, le premier des trois convois japonais d'évacuation, soit une vingtaine de destroyers, appareille des Shortland le 1er février peu avant midi, et rallie Guadalcanal vers 22h40.
"Les Japonais affrontèrent une attaque aérienne de 92 avions venus de Guadalcanal, puis durent faire face à des attaques de PT-boats à l'approche de Guadalcanal.
Les navires japonais arrivèrent [néanmoins] au large du Cap Espérance et de la baie de Kamimbo avant minuit, et commencèrent à embarquer les soldats émaciés de l'Armée impériale.
Pour la perte d'un destroyer coulé et d'un autre endommagé, 4 935 hommes, pour la plupart de la 38ème Division, furent exfiltrés de l'île" (1)
Premier succès japonais, donc
(2) Stille, op cit
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