Les Japonais (en rouge) se retirent depuis le Cap Espérance vers lequel convergent les Américains |
... Guadalcanal, 04 février 1943
La même journée du 1er février, Patch a pour sa part envoyé le 132ème Régiment d'Infanterie vers le village de Verahue, situé à une vingtaine de km au sud-ouest du Cap Espérance et de la Baie de Kamimbo.
Mais si la dépose des quelque 1 500 hommes du colonel George par un destroyer de transport et une demi-douzaine de LCT s'effectue sans problème, leurs quatre destroyers d'escorte se voient en revanche pris à partie par une cinquantaine d'appareils nippons venus de Buin !
Bilan : un destroyer américain coulé, un autre endommagé,... et un nouveau signe incontestable du renforcement de la puissance aérienne nippone, qui n'encourage évidemment personne, au sein de la Navy, à envoyer de nouveaux bâtiments au large de Guadalcanal !
Sur le terrain, au matin du 04 février, les forces américaines progressent désormais sur deux axes : le principal, désormais mené par le 161ème Régiment d'Infanterie suit la bande côtière vers le nord ouest et le Cap Espérance, tandis que le second, composé du seul 132ème, remonte vers le Cap Espérance depuis le village de Verahue.
Mais "progresser" est un bien grand mot puisque, dans les deux cas, les soldats sont considérablement ralentis par le terrain, par les actions de retardement de l'arrière-garde japonaise,... mais aussi par leur propre appréhension quant à ce qui se passe réellement au Cap Espérance !
Car, et aussi incroyable cela puisse-t-il sembler au lecteur contemporain, Patch ne sait toujours pas à quoi - évacuation de troupes ou au contraire débarquement de nouvelles troupes - il a affaire, ce qui, du haut en bas de la hiérarchie, incite donc à la plus grande prudence...
La même journée du 1er février, Patch a pour sa part envoyé le 132ème Régiment d'Infanterie vers le village de Verahue, situé à une vingtaine de km au sud-ouest du Cap Espérance et de la Baie de Kamimbo.
Mais si la dépose des quelque 1 500 hommes du colonel George par un destroyer de transport et une demi-douzaine de LCT s'effectue sans problème, leurs quatre destroyers d'escorte se voient en revanche pris à partie par une cinquantaine d'appareils nippons venus de Buin !
Bilan : un destroyer américain coulé, un autre endommagé,... et un nouveau signe incontestable du renforcement de la puissance aérienne nippone, qui n'encourage évidemment personne, au sein de la Navy, à envoyer de nouveaux bâtiments au large de Guadalcanal !
Sur le terrain, au matin du 04 février, les forces américaines progressent désormais sur deux axes : le principal, désormais mené par le 161ème Régiment d'Infanterie suit la bande côtière vers le nord ouest et le Cap Espérance, tandis que le second, composé du seul 132ème, remonte vers le Cap Espérance depuis le village de Verahue.
Mais "progresser" est un bien grand mot puisque, dans les deux cas, les soldats sont considérablement ralentis par le terrain, par les actions de retardement de l'arrière-garde japonaise,... mais aussi par leur propre appréhension quant à ce qui se passe réellement au Cap Espérance !
Car, et aussi incroyable cela puisse-t-il sembler au lecteur contemporain, Patch ne sait toujours pas à quoi - évacuation de troupes ou au contraire débarquement de nouvelles troupes - il a affaire, ce qui, du haut en bas de la hiérarchie, incite donc à la plus grande prudence...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire