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| Le contre-amiral Giffen, à gauche, en 1942 ou 1943 |
... pour protéger Henderson Field d'une nouvelle attaque japonaise à laquelle tout le monde, côté américain, continue de croire, Patch n'a donc expédié vers le nord-ouest que des effectifs et des moyen certes suffisants pour l'emporter, mais pas assez pour l'emporter rapidement, et en particulier pour s'affranchir de l'arrière-garde fraîchement débarquée du major Yano, qui mène efficacement des actions de retardement.
Et l'opinion de Patch n'est malheureusement pas prêt de changer, puisque les navires mobilisés par Yamamoto ont bel et bien commencé à faire mouvement.
Pour parer cette menace, Halsey a lui-même décidé d'expédier des renforts à Guadalcanal, qui ont embarqué sur quatre transports, protégés par quatre destroyers et, à distance, entre l'île Rennel et Guadalcanal, par la Task Force 18 (TF18) composée de six croiseurs, deux porte-avions d'escorte, et huit autres destroyers, placés sous le commandement du contre-amiral Robert Giffen
Malgré leurs faibles capacités d'emport, les deux petits porte-avions d'escorte seraient en mesure d'offrir une bonne protection aérienne aux croiseurs et destroyers de Giffen si ce dernier n'avait également rendez-vous, dans la soirée du 29 janvier, avec quatre autres destroyers actuellement stationnés à Tulagi et avec lesquels il doit, le lendemain, surveiller le débarquement des transports de troupes.
Mais avec leur machinerie de simples cargos, les deux porte-avions sont malheureusement trop lents pour espérer arriver à l'heure, ce pourquoi Giffen décide les laisser derrière lui et de monter à 25 nœuds avec ses seuls croiseurs et destroyers.
Le problème, c'est que sa flottille a été aperçue par un sous-marin japonais, qui s'est empressé de signaler sa position à Rabaul...
Et l'opinion de Patch n'est malheureusement pas prêt de changer, puisque les navires mobilisés par Yamamoto ont bel et bien commencé à faire mouvement.
Pour parer cette menace, Halsey a lui-même décidé d'expédier des renforts à Guadalcanal, qui ont embarqué sur quatre transports, protégés par quatre destroyers et, à distance, entre l'île Rennel et Guadalcanal, par la Task Force 18 (TF18) composée de six croiseurs, deux porte-avions d'escorte, et huit autres destroyers, placés sous le commandement du contre-amiral Robert Giffen
Malgré leurs faibles capacités d'emport, les deux petits porte-avions d'escorte seraient en mesure d'offrir une bonne protection aérienne aux croiseurs et destroyers de Giffen si ce dernier n'avait également rendez-vous, dans la soirée du 29 janvier, avec quatre autres destroyers actuellement stationnés à Tulagi et avec lesquels il doit, le lendemain, surveiller le débarquement des transports de troupes.
Mais avec leur machinerie de simples cargos, les deux porte-avions sont malheureusement trop lents pour espérer arriver à l'heure, ce pourquoi Giffen décide les laisser derrière lui et de monter à 25 nœuds avec ses seuls croiseurs et destroyers.
Le problème, c'est que sa flottille a été aperçue par un sous-marin japonais, qui s'est empressé de signaler sa position à Rabaul...
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