"La puanteur des cadavres japs était atroce", Kokumbona, janvier 1943 |
... Kokumbona, 23 janvier 1943
En cette seconde moitié de janvier 1943, Patch dispose de trois à quatre fois plus de soldats - et de soldats en bien meilleure santé ! - que Hyakutake, mais aussi de plusieurs centaines de pièces d'artillerie, de munitions en quantités quasi-illimitées, et d'une aviation dédiée de plus d'une centaine d'appareils.
Toutes les conditions sont donc réunies pour lancer une attaque vers l'Ouest, vers la Matanikau et, plus particulièrement, vers le village de Kokumbona qui, rappelons-nous, résiste depuis le 1er novembre à tous les assauts américains.
Le 20 janvier, la 25ème D.I. entre donc en action, écrase les faibles défenses japonaises à cet endroit et, dans l'après-midi du 23, s'empare de Kokumbona, que les Japonais ont évacué en hâte le 22.
En cette seconde moitié de janvier 1943, Patch dispose de trois à quatre fois plus de soldats - et de soldats en bien meilleure santé ! - que Hyakutake, mais aussi de plusieurs centaines de pièces d'artillerie, de munitions en quantités quasi-illimitées, et d'une aviation dédiée de plus d'une centaine d'appareils.
Toutes les conditions sont donc réunies pour lancer une attaque vers l'Ouest, vers la Matanikau et, plus particulièrement, vers le village de Kokumbona qui, rappelons-nous, résiste depuis le 1er novembre à tous les assauts américains.
Le 20 janvier, la 25ème D.I. entre donc en action, écrase les faibles défenses japonaises à cet endroit et, dans l'après-midi du 23, s'empare de Kokumbona, que les Japonais ont évacué en hâte le 22.
"La puanteur des cadavres japs était atroce" écrira à cette occasion un soldat américain.
La route de l'Ouest, et du Cap Espérance, paraît ouverte mais, premier problème, la nature-même du terrain rend à présent la progression américaine beaucoup plus difficile qu'escompté.
"(...) la poussée américaine le long de la côte nord-ouest vers le cap Espérance fut confrontée à un terrain qui présentait une mince frange côtière de terrain plat avec une rangée de crêtes de corail à l'intérieur des terres. Le sol au niveau côtier était entrecoupé d'une série de ruisseaux et de rivières.
Patch estima qu'une manœuvre vers l'intérieur des terres n'était pas possible sans une importante préparation logistique" (1)
(1) Stille, op cit
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