Le "Gifu", hier... et aujourd'hui, avec une route en plus |
... Mont Austen, Guadalcanal, 17 décembre 1942
Le 17 décembre, précédé par une intense préparation d'artillerie, le 132ème régiment se lance donc à l'assaut du Mont Austen mais, comme les Japonais en ont eux-mêmes fait la douloureuse expérience durant les mois précédents, cheminer à travers la jungle est tout sauf une aventure facile, a fortiori lorsqu'on se propose de surcroit d'emporter des mortiers et des canons qui, bien qu'officiellement "de campagne", n'en sont pas moins à ce point pesants et encombrants qu'il faut bien souvent se résigner à les abandonner purement et simplement sur place !
Et à l'épuisement des soldats et au manque d'armements lourds s'ajoute évidemment la résistance opiniâtre des Japonais, retranchés sur des positions habilement dissimulées dans la végétation et qui, bien que fort rudimentaires puisque essentiellement composées de simples trous de fantassins et de petits blockhaus en rondins, n'en sont pas moins très difficiles à emporter.
Le 24, veille de Noël, après une semaine de combats, les hommes du 132ème atteignent finalement ce qui est probablement la position la mieux fortifiée de tout Guadalcanal, défendue par plus de 600 hommes, et que les Japonais appellent le "Gifu", en référence à la préfecture japonaise du Gifuau
"La position comprenait 45 casemates avec des champs de tir imbriqués, habilement construits et camouflés. Construites avec des rondins à l'avant et à l'arrière, les défenses n'étaient susceptibles d'être directement détruites que par un obus de gros calibre"
Le 132ème entreprit de réduire le Gifu à partir du 25 décembre. La première tâche était d'identifier les positions japonaises, et ce n'est que le 2 janvier que les trois bataillons du 132e menèrent une attaque concertée.
Le 4 janvier, le régiment déplorait près de 400 pertes [tués, blessés ou malades] dans ses rangs et n'était plus apte à poursuivre le combat" (1)
(1) Stille, op cit
Le 17 décembre, précédé par une intense préparation d'artillerie, le 132ème régiment se lance donc à l'assaut du Mont Austen mais, comme les Japonais en ont eux-mêmes fait la douloureuse expérience durant les mois précédents, cheminer à travers la jungle est tout sauf une aventure facile, a fortiori lorsqu'on se propose de surcroit d'emporter des mortiers et des canons qui, bien qu'officiellement "de campagne", n'en sont pas moins à ce point pesants et encombrants qu'il faut bien souvent se résigner à les abandonner purement et simplement sur place !
Et à l'épuisement des soldats et au manque d'armements lourds s'ajoute évidemment la résistance opiniâtre des Japonais, retranchés sur des positions habilement dissimulées dans la végétation et qui, bien que fort rudimentaires puisque essentiellement composées de simples trous de fantassins et de petits blockhaus en rondins, n'en sont pas moins très difficiles à emporter.
Le 24, veille de Noël, après une semaine de combats, les hommes du 132ème atteignent finalement ce qui est probablement la position la mieux fortifiée de tout Guadalcanal, défendue par plus de 600 hommes, et que les Japonais appellent le "Gifu", en référence à la préfecture japonaise du Gifuau
"La position comprenait 45 casemates avec des champs de tir imbriqués, habilement construits et camouflés. Construites avec des rondins à l'avant et à l'arrière, les défenses n'étaient susceptibles d'être directement détruites que par un obus de gros calibre"
Le 132ème entreprit de réduire le Gifu à partir du 25 décembre. La première tâche était d'identifier les positions japonaises, et ce n'est que le 2 janvier que les trois bataillons du 132e menèrent une attaque concertée.
Le 4 janvier, le régiment déplorait près de 400 pertes [tués, blessés ou malades] dans ses rangs et n'était plus apte à poursuivre le combat" (1)
(1) Stille, op cit
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