Soldats américains près du Mont Austen |
... "La plus grande crainte des Japonais était que les Américains mènent une campagne le long de la côte pour s'emparer des zones d'approvisionnement restantes" (1)
Mais tout comme Vandergrift avant son départ, Patch ignore le nombre et la situation matérielle exacte des soldats japonais encore présents à Guadalcanal, et tout comme Halsey, à Nouméa, il ne peut imaginer qu'après des mois de rudes efforts et d'immenses sacrifices, le haut-commandement nippon s'apprête bel et bien à jeter l'éponge, et même à évacuer ses soldats !
Au vu de tous les événements des mois précédents, et en particulier des derniers et féroces combats sur la Matanikau ainsi qu'au large de Tassafaronga, Patch, Halsey, et en vérité tous les observateurs américains, en sont au contraire tous venus à la conclusion que les Japonais sont plus que jamais résolus à poursuivre la lutte, continuent de recevoir d'importants renforts,... et se préparent-même à lancer une nouvelle offensive !
Pour les mettre en échec, Patch estime donc, et en toute logique,... qu'il doit lui-même recevoir des renforts, et aussi échafauder un plan de bataille ambitieux, deux contraintes qui l'empêchent par conséquent de donner immédiatement l'assaut.
"Patch n'était pas au courant de l'état de la garnison japonaise et s'en tenait donc à son plan d'utiliser le mois de décembre pour faire venir de nouvelles unités avant de passer à l'offensive.
Comme condition préalable à l'attaque finale, il jugeait également essentiel de s'emparer du Mont Austen, un sommet de 1 514 pieds [460 mètres] à environ six milles [10 km] au sud-ouest de Henderson Field.
Le Mont était protégé par une série de petites crêtes, la plupart recouvertes par la jungle. Ce travail fut confié au nouveau 132ème régiment d'infanterie, qui n'avait encore jamais été testé au combat" (2)
(1) et (2) Stille, op cit
Mais tout comme Vandergrift avant son départ, Patch ignore le nombre et la situation matérielle exacte des soldats japonais encore présents à Guadalcanal, et tout comme Halsey, à Nouméa, il ne peut imaginer qu'après des mois de rudes efforts et d'immenses sacrifices, le haut-commandement nippon s'apprête bel et bien à jeter l'éponge, et même à évacuer ses soldats !
Au vu de tous les événements des mois précédents, et en particulier des derniers et féroces combats sur la Matanikau ainsi qu'au large de Tassafaronga, Patch, Halsey, et en vérité tous les observateurs américains, en sont au contraire tous venus à la conclusion que les Japonais sont plus que jamais résolus à poursuivre la lutte, continuent de recevoir d'importants renforts,... et se préparent-même à lancer une nouvelle offensive !
Pour les mettre en échec, Patch estime donc, et en toute logique,... qu'il doit lui-même recevoir des renforts, et aussi échafauder un plan de bataille ambitieux, deux contraintes qui l'empêchent par conséquent de donner immédiatement l'assaut.
"Patch n'était pas au courant de l'état de la garnison japonaise et s'en tenait donc à son plan d'utiliser le mois de décembre pour faire venir de nouvelles unités avant de passer à l'offensive.
Comme condition préalable à l'attaque finale, il jugeait également essentiel de s'emparer du Mont Austen, un sommet de 1 514 pieds [460 mètres] à environ six milles [10 km] au sud-ouest de Henderson Field.
Le Mont était protégé par une série de petites crêtes, la plupart recouvertes par la jungle. Ce travail fut confié au nouveau 132ème régiment d'infanterie, qui n'avait encore jamais été testé au combat" (2)
(1) et (2) Stille, op cit
Aucun commentaire:
Publier un commentaire