Soldat américain, à Peleliu : "pourquoi suis-je là ?" |
... Peleliu, 15 septembre 1944, 08h32
Avant-même que les fantassins de la 1ère division de Marines foulent le sol de Peleliu, au matin du 15 septembre, les cuirassés et porte-avions d'escorte de la 7ème Flotte y ont déversé le traditionnel déluge d'obus et de bombes dont chacun pense, une fois de plus, qu'elles ont volatilisé jusqu'au dernier soldat japonais.
Et à l’image du contre-amiral Jesse Oldendorf qui, après trois jours de pilonnage (!), s’exclame "qu’il n’a plus un seul objectif sur lequel tirer", qui pourrait en effet imaginer que 520 projectiles de 406mm, 1 800 de 356mm et 450 tonnes de bombes n’ont quasiment eu aucun effet (!) sur les défenseurs japonais qui, loin d’être "à effectif minimal" comme le pensent les services de renseignement de MacArthur, sont en réalité 11 000, soigneusement dissimulés sur cette île qui ne fait que 13 km2 !
Et non contents d’être quatre à cinq fois plus nombreux qu’estimé, les dits défenseurs peuvent également s’appuyer - ce qui n’était pas prévu non plus ! - sur un infernal réseau de grottes calcaires et de tunnels existants que les Japonais, pendant des mois, ont relié entre-eux, équipé de portes blindées dotées de nombreuses embrasures permettant le tir d’armes automatiques voire même de canons (!), et agrémentés d’innombrables bunkers bétonnés soigneusement dissimulés !
On a dit aux Marines que les combats ne devraient durer que "trois ou quatre jours",... mais on ne leur a pas dit que l’intégralité de Peleliu avait été transformée en taupinière, mais aussi en porc-épic, où la Mort peut surgir de partout et en particulier de l'endroit où on s'y attend le moins.
Avant-même que les fantassins de la 1ère division de Marines foulent le sol de Peleliu, au matin du 15 septembre, les cuirassés et porte-avions d'escorte de la 7ème Flotte y ont déversé le traditionnel déluge d'obus et de bombes dont chacun pense, une fois de plus, qu'elles ont volatilisé jusqu'au dernier soldat japonais.
Et à l’image du contre-amiral Jesse Oldendorf qui, après trois jours de pilonnage (!), s’exclame "qu’il n’a plus un seul objectif sur lequel tirer", qui pourrait en effet imaginer que 520 projectiles de 406mm, 1 800 de 356mm et 450 tonnes de bombes n’ont quasiment eu aucun effet (!) sur les défenseurs japonais qui, loin d’être "à effectif minimal" comme le pensent les services de renseignement de MacArthur, sont en réalité 11 000, soigneusement dissimulés sur cette île qui ne fait que 13 km2 !
Et non contents d’être quatre à cinq fois plus nombreux qu’estimé, les dits défenseurs peuvent également s’appuyer - ce qui n’était pas prévu non plus ! - sur un infernal réseau de grottes calcaires et de tunnels existants que les Japonais, pendant des mois, ont relié entre-eux, équipé de portes blindées dotées de nombreuses embrasures permettant le tir d’armes automatiques voire même de canons (!), et agrémentés d’innombrables bunkers bétonnés soigneusement dissimulés !
On a dit aux Marines que les combats ne devraient durer que "trois ou quatre jours",... mais on ne leur a pas dit que l’intégralité de Peleliu avait été transformée en taupinière, mais aussi en porc-épic, où la Mort peut surgir de partout et en particulier de l'endroit où on s'y attend le moins.
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