Bunker japonais, à Peleliu |
"Une telle recommandation, en plus de ne pas relever de mes compétences, ne manquerait pas de chambouler un paquet de gens, peut-être même jusqu'à Messieurs Roosevelt et Churchill", écrira un jour Halsey.
"D'un autre côté, ça paraissait sensé, ça pouvait sauver des milliers de vies et raccourcir la guerre de plusieurs mois en bousculant les Japs et en les laissant au dépourvu" (1)
Mais si la première recommandation finira effectivement par se rendre jusqu'à Roosevelt et Churchill, alors en conférence à Québec (2), et même - à la propre surprise de Halsey - par entraîner un changement dans la date du débarquement à Leyte, dès lors avancé au 20 octobre, la seconde demeurera malheureusement lettre morte, Nimitz refusant l'idée-même d'annuler une opération prévue de longue date dans un délai aussi court !
A tort comme nous allons le voir…
(1) Wikovits, op cit. page 175
(2) la seconde conférence de Québec, du 12 au 16 septembre 1944, allait définir les zones d'Occupation alliée dans l'Allemagne d'après guerre ainsi que la participation navale des Britanniques pour le restant de la Guerre du Pacifique
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