Avenger sur le pont d'un porte-avions américain : où sont les navires japonais ? |
… 20 juin 1944, 16h20
Car aussi incroyable cela puisse-t-il sembler, Ozawa, aussi affaibli soit-il, n’est nullement disposé à jeter l’éponge !
L’amiral japonais est, il est vrai, prisonnier de ses instructions, de son Code d’Honneur,... mais aussi des renseignements que lui transmettent tant bien que mal, et plutôt mal que bien, ses subordonnés, ses aviateurs et surtout les officiers des bases terrestres qui, par naïveté ou alors simplement pour ne pas perdre la face, surestiment non seulement les moyens encore à leur disposition mais aussi, et encore plus largement, les pertes causées à l’ennemi !
Pour ne rien arranger, Ozawa, qui la veille a été contraint de se transborder du Taiho vers le destroyer Wakatsuki, puis du Wakatsuki sur le croiseur Haguro, met lui-même énormément de temps à comprendre que les installations de communication de ce bâtiment ne sont pas du tout dimensionnées pour gérer une escadre au combat, et ce n’est que dans l’après-midi du 20 juin qu’il se décide enfin à transporter ses pénates sur le porte-avions Zuikaku, autrement mieux adapté à cette tâche.
Mais Mitscher, de son côté, n’est guère plus en verve : tournant en ronds sur la passerelle du porte-avions Lexington, et fumant comme une cheminée (1), l’Américain attend désespérément le précieux renseignement qui lui permettra de lancer son attaque, lequel ne lui parvient finalement que peu avant 16h00, lorsqu’un avion d’observation de l’Enterprise lui apprend qu’il repéré la flotte ennemie à plus de deux heures de vol du Lexington.
A 16h20, les premiers appareils prennent donc l’air en direction de la flotte japonaise...
(1) de fait, Marc Mitscher mourra d’un cancer des poumons peu après la fin de la guerre
Car aussi incroyable cela puisse-t-il sembler, Ozawa, aussi affaibli soit-il, n’est nullement disposé à jeter l’éponge !
L’amiral japonais est, il est vrai, prisonnier de ses instructions, de son Code d’Honneur,... mais aussi des renseignements que lui transmettent tant bien que mal, et plutôt mal que bien, ses subordonnés, ses aviateurs et surtout les officiers des bases terrestres qui, par naïveté ou alors simplement pour ne pas perdre la face, surestiment non seulement les moyens encore à leur disposition mais aussi, et encore plus largement, les pertes causées à l’ennemi !
Pour ne rien arranger, Ozawa, qui la veille a été contraint de se transborder du Taiho vers le destroyer Wakatsuki, puis du Wakatsuki sur le croiseur Haguro, met lui-même énormément de temps à comprendre que les installations de communication de ce bâtiment ne sont pas du tout dimensionnées pour gérer une escadre au combat, et ce n’est que dans l’après-midi du 20 juin qu’il se décide enfin à transporter ses pénates sur le porte-avions Zuikaku, autrement mieux adapté à cette tâche.
Mais Mitscher, de son côté, n’est guère plus en verve : tournant en ronds sur la passerelle du porte-avions Lexington, et fumant comme une cheminée (1), l’Américain attend désespérément le précieux renseignement qui lui permettra de lancer son attaque, lequel ne lui parvient finalement que peu avant 16h00, lorsqu’un avion d’observation de l’Enterprise lui apprend qu’il repéré la flotte ennemie à plus de deux heures de vol du Lexington.
A 16h20, les premiers appareils prennent donc l’air en direction de la flotte japonaise...
(1) de fait, Marc Mitscher mourra d’un cancer des poumons peu après la fin de la guerre
1 commentaire:
Toujours très très bon à lire.
Juste un détail, Mitscher est mort d'une thrombose coronaire et pas d'un cancer, même s'il est probable que son côté fumeur n'a pas aidé du tout.
Publier un commentaire