Le porte-avions Zuikaku (au centre) et deux destroyers, lors de l'attaque du 20 juin |
Pour ne rien arranger, les navires nippons, qu’ils aperçoivent finalement sur le coup de 18h00, sont eux-mêmes très largement dispersés sur l’océan, ce qui ne va certes pas faciliter les choses.
A peine gênés par la DCA… et les quelques dizaines de chasseurs que les Japonais sont péniblement parvenus à lancer dans leur direction, les aviateurs américains passent aussitôt à l’attaque.
Car le temps presse ! La tombée de la nuit, mais aussi et surtout la menace de la panne d’essence, ne leur laissent guère qu’une vingtaine de minutes avant de devoir rebrousser chemin !
Dans ces conditions tout sauf optimales, ils n’en parviennent pas moins à couler le porte-avions Hiyo et deux pétroliers, et à endommager plus ou moins sérieusement les porte-avions Zuikaku, Junyo et Chiyoda, le cuirassé Haruna, et le croiseur Maya, tout en ne perdant eux-mêmes qu’une vingtaine d’appareils dans l’aventure.
Bien qu’incontestable, cette nouvelle victoire américaine n’en est pourtant pas moins largement inférieure à ce que Mitscher, Spruance et, évidemment, Nimitz, pouvaient raisonnablement espérer, surtout si l’on considère l’ampleur des moyens engagés ainsi que la faiblesse de l’ennemi…
Et elle est surtout entachée de ce qui va suivre…
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