Hellcat au décollage. Notez le réservoir supplémentaire |
… en moins d’une journée, le malheureux Ozawa vient donc de perdre plus de la moitié de son Aviation embarquée et de ses pilotes, mais aussi deux de ses trois "vrais" porte-avions lourds, dont le tout nouveau Taiho, seul porte-avions réellement moderne mis en service par le Japon depuis le début de la guerre (!),… le tout sans autre résultat concret que d’égratigner la peinture de l’un ou l’autre navire américain !
Encore les dits Américains jouent-ils eux-mêmes de malchance puisqu’aucun de leurs propres appareils n’est jusqu’ici parvenu à repérer et à attaquer un seul navire japonais, ce qui est pour le moins ironique si l’on se rappelle la quantité et la qualité des renseignements qu’ils possédaient jusqu'ici sur la composition, les positions et les mouvements des forces japonaises !
Dans la soirée, Spruance, tirant les leçons de la journée, et convaincu, à la lecture des différents rapports, qu’il n’a à présent plus à redouter une quelconque attaque japonaise contre la flotte de débarquement qui mouille devant Saïpan, décide enfin d’accorder à Mitscher l’autorisation que ce dernier réclame depuis maintenant 24 heures, à savoir marcher vers l’Ouest avec ses porte-avions, afin d’être en mesure d’attaquer les Japonais dans de bonnes conditions dès l’aube du lendemain...
Mais malgré toutes les patrouilles lancées dès l’aube du 20 juin, la mer demeure vide de tout navire japonais.
Ces derniers, pourtant, ne sont pas loin et, en dépit des pertes catastrophiques dans leurs rangs, ont même bien l’intention de mener de nouvelles attaques !
Encore les dits Américains jouent-ils eux-mêmes de malchance puisqu’aucun de leurs propres appareils n’est jusqu’ici parvenu à repérer et à attaquer un seul navire japonais, ce qui est pour le moins ironique si l’on se rappelle la quantité et la qualité des renseignements qu’ils possédaient jusqu'ici sur la composition, les positions et les mouvements des forces japonaises !
Dans la soirée, Spruance, tirant les leçons de la journée, et convaincu, à la lecture des différents rapports, qu’il n’a à présent plus à redouter une quelconque attaque japonaise contre la flotte de débarquement qui mouille devant Saïpan, décide enfin d’accorder à Mitscher l’autorisation que ce dernier réclame depuis maintenant 24 heures, à savoir marcher vers l’Ouest avec ses porte-avions, afin d’être en mesure d’attaquer les Japonais dans de bonnes conditions dès l’aube du lendemain...
Mais malgré toutes les patrouilles lancées dès l’aube du 20 juin, la mer demeure vide de tout navire japonais.
Ces derniers, pourtant, ne sont pas loin et, en dépit des pertes catastrophiques dans leurs rangs, ont même bien l’intention de mener de nouvelles attaques !
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