Sur le croiseur Birmingham, des marins contemplent les combats qui se déroulent au-dessus d"eux |
Peu après le sacrifice du premier maître Komatsu, huit autres appareils japonais, victimes de problèmes mécaniques, doivent s’en retourner à leur porte-avions, en sorte que la seconde vague d’attaque ne compte donc plus que 119 appareils… et bientôt 10 de moins puisqu’une fois arrivés au-dessus du groupe de l’amiral Kurita, qui cingle quelque 200 km en avant des deux groupes principaux (1), ceux-ci ont alors la surprise… de se faire copieusement canarder par la DCA de leurs propres bâtiments, qui les ont pris pour des avions américains !
Deux appareils sont abattus, et huit autres endommagés et dès lors contraints de faire demi-tour, ce qui en laisse finalement 109 qui, à 11h07 sont inévitablement repérés par les non moins inévitables piquets-radars américains puis, 30 minutes plus tard, chaudement accueillis par les encore plus inévitables Hellcat de couverture qui, en moins d’une demi-heure, vont en envoyer 70 au tapis !
Après avoir dû affronter le rideau de Hellcat, puis l’intense tir de barrage des cuirassés et croiseurs américains, seule une vingtaine d’appareils se présente au bout du compte au-dessus des porte-avions américains, et en particulier au-dessus du Wasp, qui se voit encadré par plusieurs bombes mais s’en tire néanmoins sans dommage sérieux.
Le bilan de cette seconde attaque est donc proprement catastrophique puisque 97 appareils sur 128 ont été perdus sans infliger autre chose qu’un peu de tôle froissée et quelques morts aux Américains !
Et ce n’est hélas pas fini puisque deux autres attaques, de respectivement 47 et 82 appareils, lancés à 10h15 puis 11h30 vont aboutir au même et tragique résultat !
(1) dans une vaine tentative pour leurrer les Américains, Ozawa avait divisé ses forces en trois groupes dont le moins puissant, celui de Kurita, composé de quatre cuirassés mais de seulement trois porte-avions légers, avait été envoyé en avant-garde, loin devant les deux groupes principaux
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