Le Hellcat : pataud, disgracieux... et terriblement efficace |
… au final sur les quelque 330 appareils lancés par Ozawa entre 08h30 et 11h30, moins d’une centaine, souvent très endommagés, sont parvenus à retourner à leur porte-avions !
En y ajoutant ceux basés à terre, Ozawa a donc déjà perdu plus de la moitié de ses appareils et, plus important encore, tous leurs pilotes et navigants,… sans occasionner le moindre dégât sérieux à l’escadre américaine qui, de son côté, n’a perdu que 22 avions et une soixantaine de marins et d’aviateurs !
A l’évidence, et bien plus que le radar, la chance ou la simple loi du nombre, cet écrasant échec nippon s’explique par le binôme pilote américain + chasseur Hellcat, qui a définitivement supplanté le binôme pilote japonais + chasseur Zéro du début de la guerre.
Désormais plus expérimentés, et mieux entraînés, les pilotes américains n’ont en effet eu guère de mal à disposer de leurs adversaires, lesquels ne comptent plus dans leurs rangs qu’une poignée de vétérans épuisés.
Et aussi pataud et disgracieux puisse-t-il sembler par rapport au Zéro, le Hellcat n’en est pas moins une formidable machine de guerre, plus puissante, plus rapide, mieux armée et, surtout, infiniment plus à même que le Zéro d’encaisser des coups et de survivre au combat.
A vrai dire, la facilité avec laquelle ils ont réussi à se débarrasser de leurs adversaires est même telle que, dans sa radio, un des pilotes du Lexington (1) n’a pu s’empêcher de s’exclamer que c’était "comme une de ces parties de chasse à la dinde [turkey shoot] du bon vieux temps au pays " une phrase qui, répétée de bâtiment en bâtiment, est rapidement devenue célèbre et encore bien plus employée aujourd’hui pour qualifier cet engagement que son appellation officielle de "Bataille de la Mer des Philippines"…
(1) nouveau porte-avions de la classe Essex, ce Lexington (CV-16) ne doit pas être confondu avec le beaucoup plus ancien Lexington (CV-2) coulé en mai 1942 lors de la Bataille de la Mer de Corail
En y ajoutant ceux basés à terre, Ozawa a donc déjà perdu plus de la moitié de ses appareils et, plus important encore, tous leurs pilotes et navigants,… sans occasionner le moindre dégât sérieux à l’escadre américaine qui, de son côté, n’a perdu que 22 avions et une soixantaine de marins et d’aviateurs !
A l’évidence, et bien plus que le radar, la chance ou la simple loi du nombre, cet écrasant échec nippon s’explique par le binôme pilote américain + chasseur Hellcat, qui a définitivement supplanté le binôme pilote japonais + chasseur Zéro du début de la guerre.
Désormais plus expérimentés, et mieux entraînés, les pilotes américains n’ont en effet eu guère de mal à disposer de leurs adversaires, lesquels ne comptent plus dans leurs rangs qu’une poignée de vétérans épuisés.
Et aussi pataud et disgracieux puisse-t-il sembler par rapport au Zéro, le Hellcat n’en est pas moins une formidable machine de guerre, plus puissante, plus rapide, mieux armée et, surtout, infiniment plus à même que le Zéro d’encaisser des coups et de survivre au combat.
A vrai dire, la facilité avec laquelle ils ont réussi à se débarrasser de leurs adversaires est même telle que, dans sa radio, un des pilotes du Lexington (1) n’a pu s’empêcher de s’exclamer que c’était "comme une de ces parties de chasse à la dinde [turkey shoot] du bon vieux temps au pays " une phrase qui, répétée de bâtiment en bâtiment, est rapidement devenue célèbre et encore bien plus employée aujourd’hui pour qualifier cet engagement que son appellation officielle de "Bataille de la Mer des Philippines"…
(1) nouveau porte-avions de la classe Essex, ce Lexington (CV-16) ne doit pas être confondu avec le beaucoup plus ancien Lexington (CV-2) coulé en mai 1942 lors de la Bataille de la Mer de Corail
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